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Allocation sociale : un couple et cinq enfants vivent avec Rs 7 000 seulement

Allocation sociale

Marie Zoanaick Beauyeux, 29 ans, habite Cité La Ferme à Bambous. Elle est mariée et mère de cinq enfants, deux garçons et trois filles âgés de trois à 12 ans. Son époux, Louis Berte Beauyeux, 30 ans, souffre d’une maladie rare connue sous le nom de ‘Arnold Chiary Malformation’. Il s’agit d’un dysfonctionnement dans le cerveau qui lui fait perdre la mémoire pendant au moins deux heures par jour. De plus, il a de l’eau dans sa colonne vertébrale, de l’hypertension et une inflammation aux mains. Chaque année, il passe plusieurs mois à l’hôpital lorsque ses problèmes s’aggravent.

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Marie raconte que son mari, un ancien aide-camionneur, est tombé malade il y a six ans et qu’il n’arrive plus à travailler. Elle explique qu’à chaque fois que son mari fait une demande pour une pension d’invalidité, celle-ci est rejetée par le board médical. Alors que son médecin traitant à l’hôpital lui a donné un certificat médical pour présenter au board compte tenu de la gravité de sa maladie et dans le but qu’il obtienne une pension d’invalidité.  

Louis bénéficie actuellement d’une allocation de Rs 4,000 seulement tandis que leurs cinq enfants reçoivent Rs 3,000 de la NEF. « Tout mo zenfants alle l’ecole, kouma nou pou vivre avec Rs 7,000 ? La dan mem bizin paye de l’eau, la limiere, transport lekol ek tire ration », confie Marie. « Par l’autre kote gouvernement peu augmente pension grand dimoune par Rs 13,000 par personne. Ici pe dire nou vivre avec Rs 1,000 par dimoune pou ene mois. »

C’est le Trust Fund qui a fait construire une maison en tôle et en bois d’une pièce pour les Beauyeux.  Le couple a divisé leur maison en deux chambres. L’un pour ses cinq enfants tandis que l’autre sert de chambre à coucher des parents, de salon et de… cuisine. Les cinq enfants ont du mal à étudier sur le lit qui leur sert de table. Ainsi, chaque mardi, ils se rendent dans le Centre de jeunesse de Bambous pour mieux réviser et se rattraper.

Ce qui est encore plus touchant, c’est que Marie raconte que souvent, ses enfants partent à l’école le ventre vide, et dorment aussi… le ventre vide ! « Parfois mo grille la farine met dans dite mo donn zott, parfois ena dimoune donne nous manger. Kan mo misye ti bien nous ti misere mais mo ban zenfan pas ti manque nanyen. »

Cette famille a besoin d’aide dont des provisions, vêtements, meubles, lits, matelas… Elle lance un appel de solidarité. Tous ceux qui souhaitent l’aider peuvent la contacter directement sur le 5 846 8718.

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