Les va-et-vient se poursuivent aux postes de police pour l’allocation, après le passage de la forte tempête tropicale Berguitta. Au mardi 23 janvier, le gouvernement a décaissé une somme de Rs 9,5 millions.
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Le ministère de la Sécurité sociale continue à effectuer les paiements aux victimes des inondations et de la forte tempête tropicale Berguitta.
Au mardi 23 janvier, le gouvernement a déjà payé une somme de Rs 9,5 millions. « À mardi après-midi, nous avons déjà payé une allocation à quelque 5 000 familles », indique Raffick Seegoolam, Deputy Commissoner au ministère de tutelle.
À mardi soir, 108 réfugiés étaient enregistrés dans 12 centres à travers l’île, dont 42 au Résidences Vallijee Community Centre, 13 au Barkly Community Centre, 10 au Beau-Séjour Community Centre, huit à Gros-Cailloux Community Centre, 11 au Bambous Social Welfare Centre, neuf au Batimarais Community Centre, quatre à Saint-Pierre Social Welfare Centre, quatre au Prof. B. Bissoondoyal Community Centre, Lapeyrouse et sept au Résidences Gabriel-Martial Community Centre.
Alors que 42 personnes étaient enregistrées au Résidences Vallijee Community Centre, ils étaient une dizaine de réfugiés au centre dans l’après-midi du mardi 23 janvier.
Quand le pays est passé en alerte III mercredi dernier, ils étaient six familles de la région de Cassis à trouver refuge dans cet endroit. Stevie Flore, l’un d’eux déplore qu’ils aient été livrés à eux-mêmes. « Lotorite pa get nou et nou pa pe gagn led ». Cet habitant de Cassis explique n’avoir bénéficié d’aucune aide financière jusqu’ici.
« On n’a même pas cherché à obtenir de l’argent en compensation, car ce dont on a besoin, c’est un toit et pas de l’argent », ajoute-t-il. D’autres réfugiés expliquent pouvoir louer une maison, mais qu’ils n’ont pas les fonds nécessaires pour l’obtention d’un toit de la National Housing Development Company.
Didier, un autre sinistré, ne cache pas sa colère concernant des commentaires sur le réseau Facebook. Il réclame une enquête de la Cybercrime Unit sur ces propos jugés racistes et diffamatoires à leur égard. « Parey kouma inn fer lanket pou foto premie minis bizin fer parey pou nou ». Cependant, il concède n’avoir pu porter plainte à la police jusqu’ici.
Mike, un autre habitant de la localité, déplore le manque de soutien des autorités « Nou vot zot pou zot ed nou », explique-t-il. Jérôme, un autre habitant, évoque une visite des représentants de la National Empowerment Foundation, durant le week-end dernier. « Zot inn fer konsta zot inn ale, me nanye pann sanze », dit-il. Les sinistrés racontent qu’ils mettent tous la main à la pâte, pour préparer le dîner au quotidien.
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