Le vice-président de la CEB Staff Association (CEBSA), Clency Bibi, s’élève contre le retard dans l’aboutissement d’un accord sur la révision salariale et des conditions de service des employés de cet organisme. Il rejette le blâme sur la direction.
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Le dirigeant syndical explique que, suivant des engagements pris au niveau du ministère du Travail, un accord aurait dû être trouvé le 15 septembre dernier. « Ce n’est que maintenant que la direction nous annonce qu’elle va soumettre ses contre-propositions le lundi 15 octobre alors que nous l’avons fait depuis très longtemps », dit-il.
Soulignons que, dans un mémoire soumis à la direction du CEB, la CEBSA insiste pour que les droits acquis des travailleurs soient préservés. Le syndicat réclame aussi que les femmes en congé de maternité ne perdent pas l’accumulation de leur vacation leave et les 6 % du passage benefits.
Ce syndicat trouve aussi injuste que les veuves des employés en service avant 2008, qui ont contribué au fonds de pension du CEB, ne bénéficient pas de pension si leur mari décèdent entre 60 et 65 ans, contrairement à celles dont les maris partent à la retraite à partir de 60 ans. Il regrette que ces veuves n’ont droit qu’à une compensation représentant 48 mois de salaire de leur défunt époux et n’ont ni de lump sum, ni de pension mensuelle.
Les autres propositions syndicales sont un ajustement à la hausse de la pension de retraite, le paiement d’une compensation pour le travail de nuit et l’exclusion de samedi et dimanche dans la comptabilisation des vacation leave du fait que la semaine de cinq jours de travail est en vigueur au CEB.
Clency Bibi explique qu’il consultera son comité exécutif dans le but de peaufiner une stratégie en cas de retard dans les négociations.
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