Zones rouges : le gouvernement travaille sur un protocole des conditions par rapport au qurbani

Le qurbani dans les zones rouges intéresse les députés Reza Uteem, Aadil Ameer Meea et Eshan Juman, députés de Port-Louis. Ils ont demandé au Premier ministre quelles conditions seront en vigueur pour la fête du qurbani qui est prévue pour le 21 juillet dans les zones rouges de Vallée-des-Prêtres, Plaine-Verte et Cité Martial.

« Nous planchons dessus. Plusieurs facteurs doivent être pris en condition. Nous ne voulons pas que des gens s’exposent à la Covid-19 et augmentent les risques de contamination. Nous avons déjà un certain nombre de cas positifs dans ces zones rouges. On va voir si nous devrons avoir recours à un dépistage massif. Nous devons établir un protocole pour savoir quand et comment nous laisserons des gens sortir pour commander un bœuf, dans quelles  conditions ces animaux doivent être transportés de la ferme jusqu’à l’endroit où ils seront abattus », avance le Premier ministre.

Reza Uteem devait demander s’il serait possible d’accorder davantage de facilités aux gens de s’organiser avant qu’un endroit ne soit décrété zone rouge. Mais, pour Pravind Jugnauth, le principe même des zones rouges est de restreindre les entrées et sorties des endroits où plusieurs cas positifs à la Covid-19 ont été détectés.

« C’est pourquoi nous devons agir rapidement. Ça ne servira à rien si on dit aux gens qu’on va décréter un endroit zone rouge bien en avance et puis leur donner du temps. On aura alors davantage de mouvements de gens. On doit restreindre le risque pour éviter que le virus ne se propage », précise encore le Premier ministre. Au sujet de la fête du qurbani, le Premier ministre a ajouté : « nous sommes en train de travailler sur des modalités d’un protocole qui sera valable non seulement pour les gens de ces zones rouges mais aussi pour tout le monde ».