People

Yejily Mooneesamy : quand mode et carrière font bon ménage

Yejily Mooneesamy Yejily Mooneesamy en compagnie de Navinam Soopramanien, deuxième dauphine de Zee Tamizh Miss Tamil Mauritius 2017.
Publicité

Yejily Mooneesamy, 27 ans, de Beau-Bassin, a récemment été couronnée deuxième dauphine du concours Zee Tamizh Miss Tamil Mauritius 2018. Cependant, notre Miss exerce un métier à l’opposé des strass et paillettes. Eh oui, Yejily Mooneesamy est banquière.

Yejily Mooneesamy
Yejily Mooneesamy a fait des études en ligne, dans le domaine bancaire et financier, de l’université de South Wales.

Orpheline de père depuis l’âge de quatre ans et même si elle a grandi dans un cocon d’amour entre sa mère et sa sœur, sa vie a été un grand défi relevé haut la main. « ll a fallu beaucoup de sacrifices, mais aujourd’hui, c’est avec un cœur rempli de respect et d'humilité que je peux dire haut et fort que ma sœur et moi, nous sommes la fierté de notre mère et de nos proches », confie Yejily Mooneesamy.

Elle a fait des études en ligne, dans le domaine bancaire et financier, de l’université de South Wales. Toutefois, fascinée par le monde de la mode et la culture tamoule, elle a voulu les côtoyer en participant au concours de Zee Tamizh Miss Tamil Mauritius. Elle a reçu énormément de soutien de ses proches et de ses collègues pour cette première. Il faut savoir que le concours de Zee Tamizh Miss Tamil Mauritius est unique en son genre, mettant l’accent sur les différents éléments de la culture tamoule. Ainsi, le concours est divisé en quatre parties : la Prayer Competition (une session de prière faite par les candidates), la Bride Competition (habiller une fille en une mariée de foi tamoule), la Korlam Competition (une peinture faite au sol dédiée à la déesse Mahalakshmi) et la Culinary Competition (un plat du sud de l'Inde pour démontrer son habileté culinaire).

Ayant grandi dans une famille entourée de la richesse et la beauté de sa culture, Yejily Mooneesamy a voulu rendre justice à son héritage. « Comme cité à juste titre, les liens du sang sont sans doute plus forts que tout. Mon père était dévoué à la culture tamoule, d’où ma soif pour celle-ci. Mon souhait, c’est d’être la voix de ma communauté, tout en servant mon pays », confie-t-elle.

Un rêve aujourd’hui devenu réalité pour Yejily. D’ailleurs, elle dédie son sacre en tant que deuxième dauphine à son défunt père, Vishnu Mooneesamy.

Les Miss ont été tellement sur la… sellette cette année que de nombreux internautes ont mis en doute les critères établis pour être Miss. Si les stéréotypes semblent dominer l’avis des Mauriciens, voici ce qu’a rétorqué notre Miss Tamil : « Être mannequin ne se limite pas à la beauté extérieure, il y a l’importance de la personnalité. Il faut de la maturité, de la passion, du professionnalisme et une force de caractère. En d'autres mots, le mannequinat est un métier. Beauty with a Purpose. » C’est sur cette devise que Yejily avance, tout en creusant davantage dans sa culture. Et elle ne compte pas s’arrêter dans ce beau parcours !

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !