Yatin Varma sur l'affaire Sesungkur : «Il y a assez d’éléments pour qu’il y ait une accusation provisoire»

Le caméraman Rasesh Ramprosand a positivement identifié la personne qui a ramassé sa paire de lunettes après qu'il dit avoir été giflé par le ministre Sudhir Sesungkur lors d’un mariage à Sébastopol le dimanche 22 juillet. 

Accompagné de son homme de loi, Yatin Varma, la victime présumée a participé à une parade d’identification aux Casernes centrales ce mardi 31 juillet. 

A sa sortie des locaux du Central CID, l’avocat n’a pas souhaité donner plus de précision sur l’identité de la personne identifiée par son client Rasesh Ramprosand. 

Mais, Yatin Varma a fait la déclaration suivante : « Il y a assez d’éléments pour que la police dépose une accusation provisoire dans cette affaire. Nous nous attendons à ce que la police prenne une décision et mon client demeure à la disposition des enquêteurs pour tout complément d’information qui pourrait faire avancer cette enquête.» 

La personne positivement identifiée par Rasesh Ramprosand est Ganesh Niko, un proche collaborateur du ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Sudhir Sesungkur. Le conseiller de ce dernier est connu pour ses démêlés avec la police pour agression et insultes envers un fonctionnaire et un policier. Cette fois, il est soupçonné d’être celui qui aurait ramassé les lunettes de Rasesh Ramprosand après que celui-ci aurait été giflé par le ministre Sesungkur. Ce dernier nie les allégations portées contre lui. 

Les faits, selon le jeune homme, se seraient produits le dimanche 22 juillet lors d’un mariage. Rasesh Ramprosand, dont les services en tant que caméraman avaient été retenus lors de cette cérémonie, était debout devant Sudhir Sesungkur. Ce dernier lui aurait demandé de se retirer, mais Rasesh Ramprosand n’aurait pas obtempéré. 

Le ton serait alors monté d'un cran. Les hommes qui accompagnaient le ministre Sesungkur auraient demandé au photographe de quitter la salle où se déroulait la cérémonie, et c’est à l'extérieur qu’il aurait été giflé.