Yashna Meetoo a découvert les bienfaits de l’art pendant les moments difficiles de sa vie. Malgré une formation en psychologie, elle a choisi de vivre de sa passion pour l’art. Elle organise depuis peu des ateliers d’argile, un moyen de se reconnecter avec soi-même et de chasser le stress.
« Je suis passée par des moments difficiles à un moment dans ma vie. J’avais des problèmes personnels et je ne savais pas comment sortir du gouffre. C’est l’art qui m’a aidé à me ressaisir et à reprendre confiance en moi. L’art m’a redonné la joie de vivre », confie Yashna Meetoo.
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Elle a fait des études en psychologie et relations publiques, mais elle explore et fait de l’art son gagne-pain. D’ailleurs, elle organise son quatrième atelier d’argile, le 6 mai, au Green Village, à Coteau-Raffin, de 16 à 19 heures. Elle a lancé, cette année, à Maurice, une méthode d’art-thérapie rare.
Cette méthode combine le bien-être, la santé mentale et la découverte de soi. En maniant l’argile avec les mains, les sens sont activés. Il s’agit de rouler, d’enrouler, d’aplatir, de pétrir, de malaxer, de faire des empreintes.
« Tout se passe par le biais du toucher. Dans nos mains nous avons des nerfs sensibles et en faisant appel à eux nous stimulons nos sens. Ce qui réduit l’hormone du stress qui est le cortisol et augmente la sérotonine, qui est connue comme l’hormone du bonheur », explique Yashna Meetoo, art-thérapeute, fondatrice et directrice de Niteō.
C’est l’argile sans cuisson, c’est-à-dire celle qui sèche à l’air libre, qui est utilisée pour cette expérience. Celle-ci peut être décrite comme une reconnexion avec la nature, une connexion qui imprègne entièrement la personne.
« Quand la personne travaille avec l’argile au milieu de la nature, elle se reconnecte avec elle-même. Elle se détend et se laisse aller. Les émotions remontent et elle reprend confiance en elle. Des éléments de toutes les formes sont créés. Ce n’est pas un atelier de poterie ni de psychothérapie, mais plus un moment qui invite à se perdre dans un processus de création », ajoute-t-elle.
Peu importe la forme qui émane de cette expérience, elle est symbolique.
Niteō est une plateforme qu’elle a conçue pour promouvoir la créativité et le bien-être à travers l’art. Elle conduit les ateliers qui se tiennent toujours dans la nature.
La nature et l’art ont toujours occupé une place importante dans sa vie. Quand elle était petite, elle était très créative.
« Selon mes parents quand j’étais petite, j’avais une imagination fertile. Il n’y avait pas de limite dans mes créations. Que ce soit avec un morceau de bois, un morceau de papier, du sable… Je travaillais ces matériaux pour en faire des œuvres d’art complexe », raconte l’artiste.
Aujourd’hui, elle peint, brode et sculpte… Elle a étudié l’art pendant sa scolarité secondaire. Toutefois pour ses études universitaires, elle a opté pour la psychologie, après avoir décroché une bourse. Elle a obtenu son degré en psychologie, littérature anglaise et journalisme à l’université d’Osmania à Hyderabad en Inde.
Après ses études, elle a travaillé dans une galerie en Inde. « La fibre artistique était toujours présente ! J’ai travaillé comme manager dans la plus vieille galerie en Inde, le Shrishti Art Gallery à Hyderabad. C’était formidable. »
De retour à Maurice, elle a poursuivi ses études et obtenu un Masters en relations publiques et communication. Elle a travaillé dans plusieurs secteurs jusqu’à l’arrivée de la pandémie. Elle a alors fondé Niteō et a choisi de laisser parler l’artiste qui est en elle.
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