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Yannick Mootoosamy : le capteur d’émotions

C’est un touche-à-tout ! Après le piano, la guitare et le deejaying, Yannick Mootoosamy découvre, depuis un an, sa passion pour la photographie. Le jeune homme enchante, d’ailleurs, plus d’un sur les réseaux sociaux avec ses magnifiques clichés d’ici et d’ailleurs. Rencontre avec un artiste complet.

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Photo prise à Cuba.

À chaque clic, c’est une émotion qu’il capture ! Yannick Mootoosamy fait découvrir le monde à travers son objectif et son œil artistique. De Maurice à Cuba, en passant par Rome, Malaisie et Montréal, entre autres, le jeune homme de 31 ans immortalise les merveilles qu’offrent ces endroits emblématiques, mais aussi leurs émotions… Bien que cela ne fait qu’un an depuis qu’il s’est découvert cette nouvelle passion, la photographie n’est pas un art inconnu pour lui, dit-il, ayant grandi auprès d’un père passionné.

« Mon père, Conchiano Mootoosamy, était photographe de presse. Après son décès, en décembre 2014, je rangeais ses affaires et c’est ainsi que je suis tombé sur son appareil photo. Je ne voulais pas m’en débarrasser et c’est comme ça que j’ai voulu m’y mettre », raconte Yannick Mootoosamy. Il aura le déclic en réalisant ses premières photos. « Je ne voulais pas faire des photos comme tout le monde. Je voulais montrer quelque chose de différent aux autres, avec des angles différents », explique le jeune homme.

Ses voyages sont racontés à travers son album photo, ici, il est au Canada.

Ses clichés ont vite plu à son entourage qui l’incite à les vendre. Yannick Mootoosamy avoue, toutefois, qu’il ne souhaite pas en faire un métier. Il est, d’ailleurs, chef de projet dans une boîte de pub et compte se perfectionner dans la photographie pendant son temps libre. Notre interlocuteur possède, aussi, plusieurs cordes à son arc artistique. Enfant, son père l’encourage à se mettre au piano, avant qu’il n’opte pour des cours de guitare classique au Conservatoire François-Mitterrand.

Sa passion pour la musique le poussera à faire du deejaying pendant ses heures perdues au pub « El diablo » à Grand-Baie. « Je sortais en boîte surtout pour rencontrer des disc-jockeys vu que je ne bois pas d’alcool », souligne-t-il. Cette passion le suivra en France où il y sera, pendant cinq ans, pour faire une maîtrise en communication. Le jeune Mauricien passera son temps libre aux côtés du DJ de « L’Oxymore Café ». Il y mixera aussi de temps en temps avec lui, jusqu’au jour où le deejay lui demande de le remplacer un week-end.

Yannick Mootoosamy devient vite l’un des disc-jockeys « résident » du café, pendant un certain temps. Il rentrera au pays en 2011. Aujourd’hui, il rend un vibrant hommage à son père à travers la photographie. Avec son appareil photo qui le suit partout dans sa voiture, à la recherche d’une émotion à immortaliser, il poursuit son bonhomme de chemin. Il aimerait aussi monter une exposition solo pour faire découvrir ses photos. En attendant, son parcours de photographe est à suivre sur sa page Instagram @ykmphotos.

 

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