«Les membres du gouvernement doivent se remettre en question au lieu de faire de la répression. Cessez de céder nos plages pour la construction des bungalows, des hôtels et des Smart Cities», s’insurge Yan Hookoomsing, membre du collectif Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL). Il s’exprimait ce mercredi 2 mai à sa sortie du poste de police de Chemin-Grenier où il était allé donner une déposition.
«Il est grand temps de mettre un frein à la démagogie. Enn gouvernma Lepep bizin ekout lepep. Si li fer la represion, li pou kone kan ena pou met trwa lakrwa biento. Karo kann so plas», martèle Yan Hookoomsing.
Il estime que la répression n’est pas la solution. «Nous ne sommes pas des criminels, nous ne sommes pas de la mafia. Les criminels sont ceux qui ont autorisé à un promoteur d’accaparer la plage publique. Morisien, nou bizin nou laplaz», lance le membre d’AKNL.
Yan Hookoomsing est un des membres d’AKNL qui sont dans le collimateur de la police après qu’une barrière en métal qui avait été érigée sur la plage de Pomponette a été endommagée et enlevée lors d’un rassemblement mardi 1er mai.
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