Yaasin Pohrun : lauréat de la meilleure production radiophonique

Yaasin Pohrun, journaliste du Défi Media Group, a raflé le prix de la meilleure production radiophonique locale 2016 pour la bande sonore dans l’affaire connue comme « Bal Kouler ». Sur l’enregistrement on peut entendre une voix, attribuée à Raj Dayal, s’adresser à un homme d’affaires. « Je ne veux rien. Je tiens des activités politiques. Pour le Maha Shivaratri, j’ai dépensé Rs 1 million, uniquement dans ma circonscription. Le gouvernement ne me donne pas d’argent pour ça. J’ai des activités que tu dois soutenir. ‘Pou fet Holi, mo bizin 50 bal kouler. »

Le journaliste qui compte sept ans dans la presse se dit très honorer de ce prix. « Je dédie cette consécration au Défi Media Group. À Ehshan Khodarbux pour son soutien, à Nawaz Noorbux, Rédacteur en chef de Radio Plus, à mes collègues chef d’édition, à ceux qui m’ont encouragé notamment mes proches, mes amis et mes contacts. Je remercie Dieu de m’avoir donné le courage de venir de l’avant avec un tel sujet connaissant les répercussions », dit-il.

C’est en 2009, que Yaasin Pohrun fait ses premiers pas dans la presse, soit au Défi Media Group, alors qu’il suivait des cours en journalisme à l’Alliance française. « Après mes études secondaires, je me suis directement dirigé vers le journalisme et j’ai opté pour des études à l’Alliance française. Et c’est pendant un stage d’études que je me suis retrouvé au sein de Radio Plus », se souvient Yaasin.

Un métier dont il rêvait depuis sa tendre enfance. « J’ai toujours été attiré par le journalisme, car mon père m’avait inculqué cette culture de lecture, surtout des journaux, depuis que je suis très jeune. Je lisais de tout, mais j’ai toujours apprécié particulièrement la politique et l’actualité générale », explique Yaasin Pohrun.

En étant un lecteur assidu des journaux, l’actualité n’avait pas de secret pour le journaliste « c’est d’ailleurs cela qui m’a apporté un plus et m’a aidé dans le domaine », dit-il. Et il ne regrette en aucun cas son choix. « Ce que j’aime particulièrement dans la presse, c’est que les jours ne se ressemblent pas. On rentre au bureau le matin, mais on ne sait pas comment va se terminer notre journée », confie-t-il.