Xavier-Luc Duval : «Fin du moratoire sur la construction de nouveaux hôtels»

Les opérateurs qui souhaitent construire de nouveaux hôtels peuvent aller de l’avant avec leurs projets.

C’est ce qu’a annoncé le ministre du Tourisme Xavier-Luc Duval lors de la 43e assemblée générale de l’Association des hôteliers et restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) à Belle-Mare mercredi soir 22 juin. Après presque deux ans d’interdiction sur la construction de nouveaux hôtels, Xavier-Luc Duval a mis fin au moratoire : « Il y avait un excès de chambres dans le secteur de l’hôtellerie. La qualité et les prix étaient en baisse. Mais nous avons constaté qu’avec la hausse constante dans les arrivées touristiques, soit 11 % en 2015 et 10 % depuis début 2016, nous avons besoin maintenant de nouveaux hôtels », a-t-il expliqué. Xavier-Luc Duval a précisé toutefois qu’il souhaite voir des hôtels de qualité : « Il faut s’assurer que nous ne privons pas les droits légitimes des Mauriciens pour passer un bon moment à la plage en famille. » Le no 2 du gouvernement a mis aussi l’accent sur la sécurité des touristes et le développement de nouveaux parcs d’attraction.

Brexit : pas un mauvais signe pour le tourisme jusqu’ici

Interrogé sur le référendum qui a lieu jeudi 23 juin au Royaume-Uni sur la sortie ou non de ce pays de l’Union européenne [Brexit, contraction entre Britain et Exit], Xavier-Luc Duval a fait ressortir que l’industrie touristique mauricienne a réduit le poids de quatre grands pays européens dans les arrivées touristiques : « Nous sommes passés de 55 % à 42 %. Maintenant, avec l’arrivée de Turkish Airlines et l’ouverture sur l’Asie, nous pensons que le poids de l’Europe baissera davantage. » Xavier-Luc Duval a souligné qu’il n’y a pas de signe négatif jusqu’ici : « Mais le sujet de Brexit est peu connu de tout le monde. » Pour lui, l’Europe est importante, mais il estime qu’y a beaucoup d’autres marchés qui s’ouvrent à nous tels que la Turquie, les pays arabes et de l’Asie : « Nous avons constaté un gros potentiel à exploiter sur l’Afrique, mais il faut travailler dessus ».