À Wooton : une étude de faisabilité menée sur le tout-à-l’égout

La Wastewater Management Authority se penche sérieusement sur le cas des 300 familles de Wooton qui ne sont pas connectées au réseau du tout-à-l’égout depuis 2002.

L’endroit est connu pour son relief en montagnes russes. Une rencontre est prévue cette semaine.

Bonne nouvelle pour les 300 familles de Wooton. à la suite de l’intervention de Sayeed Thupsee à l’antenne d’Xplik ou K vendredi, la Wastewater Management Authority (WMA) mènera une étude de faisabilité. L’objectif : voir comment connecter les 300 familles au réseau du tout-à-l’égout.

La région de Wooton est connue pour son relief en « montagnes russes ». Toutes les maisons sont bâties sur des pentes, explique au Défi Quotidien Reshma Damoree, responsable de communication de la WMA. « Cette région représente un gros problème au niveau de la topographie. Cela n’arrange pas nos affaires pour connecter ces familles à notre réseau de tout-à-l’égout. Ce sont des problèmes techniques, comment assurer l’écoulement régulier de ces effluents ? Un ingénieur mènera une étude de faisabilité pour trouver une solution à ce problème qui date de 14 ans. »

Depuis 2002, Sayeed Thupsee lutte pour que la région de Wooton soit raccordée au réseau de la WMA. Le président des Forces vives de Wooton explique avoir écrit au Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, le 20 mars 2002. On lui a répondu en juin 2002 que sa requête avait été transmise au ministère des Services publics.

14 longues années se sont écoulées et le projet n’a toujours pas abouti. Ce qui contraint les habitants de l’endroit à payer Rs 3 000 à Rs 4 000 pour vidanger leurs fosses d’aisances (pit drainage) plusieurs fois par an. Le retard dans la réalisation du projet de tout-à-l’égout est également lié à un problème de fonds. « Jusqu’à quand devrons-nous patienter ? Le 13 septembre, j’ai évoqué ce problème à la radio. Seules quatre maisons de la rue Giquel sont connectées. Qu’en est-il des autres familles qui n’ont pas de gros revenus ? » se demande le président des Forces vives. 

Depuis 2002, également, plusieurs familles ont été sanctionnées par les inspecteurs sanitaires pour déversement d’eaux usées sur la voie publique. Faute de tout-à-l’égout, les maisons sont pourvues de puits d’absorption pour les eaux sales. Lorsque ces puits débordent, un camion est sollicité pour assurer la vidange.

Selon une source à la WMA, ces débordements datent des années 90. « Les drains qui conduisent vers la route principale datent des années 60. Le problème, c’est que certaines familles ont construit leurs maisons sans puits d’absorption. Ce qui explique ce problème de débordement récurrent», explique notre interlocuteur.