Cela fait un mois que les cinq enfants de Christophe Triton ne vont pas à l’école. Le chemin qu’empruntent les petits est impraticable et le véhicule de la famille est tombé en panne. Faute de moyens, cet habitant de Wooton ne peut acheter une culasse de rechange.
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Âgé de 32 ans, Christophe Triton est un père tourmenté. Il y a un an, il a déménagé de Baie-du-Cap pour s’installer avec sa famille à Wooton où il a trouvé un emploi dans un poulailler. Cet élevage est installé tout au fond d’un chassé. « Mes cinq enfants sont âgés de trois à dix ans. Ils sont scolarisés et fréquentent l’école du gouvernement de Wooton. Pour se rendre à l’école, il faut emprunter une route de deux kilomètres », explique-t-il.
Christophe utilisait un van Kia Pregio pour véhiculer ses enfants. Tout allait pour le mieux jusqu’au jour où il est victime d’une panne. « La culasse du moteur est fêlée. Faute de moyens, je ne peux en acheter une autre : le prix est très élevé, environ Rs 25 000. Impossible de trouver une si grosse somme avec six bouches à nourrir à la maison », déplore le père.
Conséquence : faute de moyen de transport, les enfants de Christophe sont contraints de marcher le long d’un chemin rocailleux, au milieu des bois. « Aucun autre véhicule que le mien n’empruntait cette route difficile d’accès. Un chauffeur de van scolaire a refusé de transporter mes enfants, étant donné l’état déplorable du chemin. Mon véhicule en panne, mes enfants sont condamnés à marcher sur deux kilomètres pour gagner l’école le matin et pour en revenir l’après-midi. Même pour acheter du pain, c’est un véritable parcours de combattant au quotidien », glisse le trentenaire.
Impraticable
Les pluies qui se sont abattues sur la région ces dernières semaines n’arrangent pas les choses. « Le chemin est impraticable pour les enfants, car devenu très boueux. Mes petits ne peuvent plus aller à l’école. Cela fait bientôt un mois qu’ils demeurent à la maison. Le problème, c’est que je ne peux quitter cet emploi que j’ai conquis de haute lutte. C’est la seule source de revenus pour notre famille. Hélas, la contrepartie, c’est que mes enfants sont privés de scolarité», se lamente Christophe Triton.
C’est pourquoi ce père désespéré lance un appel à la générosité du public. Y aurait-il un bon samaritain qui accepterait de lui céder la culasse d’un moteur de van Kia Pregio ? « Je souhaite avant tout assurer l’avenir de mes enfants et les scolariser. Si cette personne peut m’offrir des facilités de paiement pour acquérir cette pièce, je lui en serai reconnaissant. Je ne veux pas que mes enfants paient les conséquences de cette situation. J’estime que l’éducation, pour des gens pauvres comme nous, c’est la clé pour un avenir meilleur. Aidez notre famille, s’il vous plaît », supplie le trentenaire.
Il ajoute qu’à la suite des dernières intempéries, les fournitures scolaires de ses enfants se sont abîmées. Il leur en faut également d’autres. Leurs vêtements et chaussures ont été abîmés par la boue. Ceux ou celles qui veulent aider ce père de famille peuvent le joindre sur le 58 61 18 81.
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