Grant Thornton dont Sattar Hajee Abdoula est le Chief Executive Officer (CEO) est parmi les compagnies qui ont bénéficié des frais professionnels et légaux se chiffrant au total à 2,2 millions d’euros soit plus de Rs 100 millions.
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La "watershed meeting" réunissant les administrateurs et les créanciers, qui sont entre autres des employés, des banques et d’autres compagnies auprès de lesquelles Air Mauritius a des dettes impayées a eu lieu cet après-midi, mardi 28 septembre.
L’administrateur Sattar Hajee Abdoula recommande fortement le vote en faveur du Deed of Company Arrangement (DOCA) qui, selon lui, permettra à Air Mauritius de redécoller sur une base solide. Les créanciers ont jusqu’à 11 heures demain, mercredi 29 septembre, pour voter.
Lors de la "watershed meeting", les administrateurs ont, d’emblée, expliqué qu’Air Mauritius était insolvable et que la Covid-19 a empiré la situation car MK s’est retrouvée sans revenus.
Sattar Hajee Abdoula a aussi fait état de « négociations laborieuses avec les partenaires dont le gouvernement qui est actionnaire principal ». Il a affirmé « qu’une institution appartenant au gouvernement injectera de l’argent dans la compagnie ». Et, d’ajouter qu’avec la réouverture des frontières et le taux élevé de vaccination, le tourisme va reprendre.
Ainsi, l’administrateur recommande fortement que les créanciers adoptent le plan de restructuration de la dette en votant en faveur du DOCA.
Lors de la séance des questions, il y a eu une proposition pour la création d’une nouvelle catégorie de créanciers à qui Air Mauritius doit moins d’un million de roupies. Mais, cette proposition a été rejetée.
Sattar Hajee Abdoula a aussi expliqué que sans cette administration volontaire, la compagnie d’aviation nationale aurait été liquidée.
Parlant des compagnies ayant bénéficié des frais professionnels et légaux se chiffrant au total, à 2,2 millions d’euros, (plus de Rs 100 millions), on relève Grant Thornton dont Sattar Hajee Abdoula est le Chief Executive Officer (CEO). S’il n’a pas effectué de "forensic audit", l’administrateur soutient que sa priorité était de sauver la compagnie.
Pour ce qui est des avions vendus, ils avaient entre 20 et 23 ans et leur valeur était lourdement surévaluée dans les comptes de la compagnie, a fait ressortir Sattar Hajee Abdoula.
Si ces avions restaient dans la flotte, Air Mauritius aurait dépensé plus de 50 millions de dollars en termes de maintenance et réparation. La décision de les vendre a été prise en prenant en compte les conseils des spécialistes, dit-il.
Il faut savoir que les dettes des créanciers seront remboursées à hauteur de 50% et seront payables d’ici le 31 octobre prochain.
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