Figure incontournable de l’audiovisuel, Wassim Sookia s’est bâti une réputation de réalisateur créatif et talentueux. Ses films ont été primés à plusieurs reprises, lors de différents festivals, incluant le fameux Festival de Cannes. Parcours en images.
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Wassim Sookia est né et a grandi à Curepipe. Il est, ici, dans les bras de son père, Majeed, son inspiration de toujours. À la maison, il y avait toujours une caméra, car son père était un féru de technologie.
Cet amour pour l’image est un héritage de son père, un ancien policier. Ce dernier a pris sa retraite alors que Wassim Sookia avait 10 ans et c’est à ses côtés qu’il découvre les joies de la caméra. Il commence alors à faire des vidéos de mariage avec lui, quitte à manquer l’école le lundi.
Depuis sa tendre enfance, la caméra n’est jamais très loin. À 12 ans, il prend la ferme décision de devenir réalisateur. Il est alors dans un autobus et se souvient encore de ce moment. À l’époque, il savait qu’il allait être soutenu par son père, le premier passionné de l’audiovisuel.
Les tournages s’enchaînent et ici, il est sur le film Rouzblézonnver. Ce film cartonnera et recevra cinq prix au Mauritian Film Festival. Il sera aussi au Short Film Corner du Festival de Cannes en 2008. Ensuite, en 2009, le film est sélectionné dans la catégorie Regards d’Afrique, une section du festival de Clermont-Ferrand, en France.
Ses films sont présentés un peu partout dans le monde, dans plusieurs festivals. C’est ainsi que Wassim Sookia s’est retrouvé au festival de Clermont-Ferrand, en France, à cinq reprises. Une fierté pour lui, qui considère ce festival comme la plate-forme idéale pour les courts métrages. Il a aussi participé au Festival de Cannes à deux reprises.
Il commence à faire des courts métrages, le premier en 1995. Il est encore étudiant et n’a que 20 ans. C’est avec quelques amis qu’il présente Zour de gloire à un premier festival de courts métrages dans le cadre du lancement de la Mauritius Film Development Company. Ici, il tourne son deuxième court métrage, Tanga, en 2002, qui sera un franc succès.
En 2009, il tourne le documentaire Once upon a train pour retracer l’histoire du train à Maurice. D’une durée de vingt minutes, le court sera par la suite sélectionné au Regards d’Afrique, un programme au festival de Clermont-Ferrand en 2010. Il sera aussi sélectionné au Festival de Nuit, en France, toujours en 2010.
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