Rosemond Nobin scrute l’horizon. Le naufrage du Wakashio a changé son quotidien sans crier gare. Elle ne cache pas son inquiétude. Cette habitante de Bois-des-Amourettes est parmi ces pêcheurs qui ne peuvent plus aller en mer pour pêcher.
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C’est la pêche qui lui permet d’avoir son gagne-pain depuis 35 ans. Ce lundi 17 août, au lieu de préparer sa barque pour la pêche, elle se sent impuissante face aux dégâts causés par la fuite d’huile.
Même si elle est reconnaissante envers les autorités pour les aides financières obtenues, elle aurait quand même préféré travailler. Elle se demande avec inquiétude combien de temps encore quand elle ne pourra pas travailler, alors qu’elle a une famille à nourrir.
« Corona noune pran dispozisyon pou pa gagn sa malad-la, mais sanela non...Pli ale pe trouve delwil pe vini mem », s'inquiète-t-elle.
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