Wakashio : 45 patients ont des symptômes et pathologies liés directement avec la marée noire, selon l’ONG Eco-Sud

45. C’est le nombre de patients qui ont des symptômes et pathologies liés directement avec la marée noire causée par le naufrage du Wakashio sur les récifs de Pointe-d’Esny en juillet 2020.

C’est ce qu’indique un communiqué émis par l’ONG Eco-Sud mardi soir, 12 janvier.

Selon Eco-Sud, les patients qui ont des symptômes et pathologies liés probablement à la marée noire sont au nombre de 91. Le document indique que les patients qui ont des symptômes et pathologies qui ne sont pas en lien direct avec la marée noire sont, quant à eux, au nombre de 141.

L’ONG écrit que « les personnes que les soignants ont estimé avoir une pathologie ou des symptômes directs en lien avec la marée noire du MV Wakashio sont des personnes qui ont été exposées de manière prolongée aux émanations d’huile avec ou sans équipement de protection ».

Elle estime qu’il est « important   de   prendre   en   considération   que   plusieurs   pathologies   respiratoires   et   
dermatologiques peuvent survenir des années après le premier contact direct ou indirect avec l’huile ou par les émanations de vapeur ».

L’ON affirme que « suite  aux  visites  effectuées,  les  patients  ont  été  catégorisés  selon  leurs  symptômes  et  pathologies s’ils sont en liens directs ou non avec la marée noire ».

Selon Eco-Sud, les problèmes de santé rencontrés le plus régulièrement sont les suivants :

1.    Des difficultés respiratoires

2.    Des problèmes dermatologiques : irritation cutanée

3.     Des problèmes ophtalmiques : rougeur oculaire, irritation  

4.     Céphalées en tout genre

5.     Manque d’hygiène dentaire

L’ONG affirme aussi que 277 personnes (117  hommes  et  160  femmes) de 9 régions de la côte, notamment, Mahébourg, Providence, Vieux Grand Port, Bambous Virieux,  Bois des Amourettes, Rivière-des-Créoles, Cité la Chaux, Débarcadère de Mahébourg et Ville Noire, ont subi des examens médicaux.

Eco-Sud affirme aussi que suite à l’écocide dû au naufrage du MV Wakashio, elle a mis en place une cellule psycho-médicale  depuis le 7 septembre 2020. Cela, écrit-elle, afin  de  répondre  à  la  demande  des  habitants  de  la  région du sud-est.

Pour la partie médicale, dit-elle, les consultations se sont déroulées du 22 septembre au 3 décembre 2020.