Un couple d’éleveurs se dit ruiné depuis qu’il a subi une série de vols de leur bétail dans leur enclos. En six mois, ils ont perdu 65 bêtes sur pattes. Le préjudice s’élève à Rs 500 000.
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« Koman nou pou fer pou viv ? » se désole Roshan. Ce père de famille âgé de 42 ans et son épouse s’adonnent à l’élevage de bétail dans la région de Souillac depuis quatre ans environ.
« Nous avons investi gros : notre argent et nos efforts dans l’espoir de rentabiliser notre affaire. Au début, nous avons démarré petit notre élevage, avec quelques bêtes seulement : des moutons, des cabris et des boucs. Puis, après des efforts, notre cheptel s’est élevé à 75 bêtes. C’est alors que nous avons commencé à récolter les fruits de notre dur labeur », nous confie-t-il.
Son bonheur sera de courte durée. Depuis novembre 2016, le couple d’éleveurs commence à encaisser des coups durs : non pas la mort de leurs bêtes, mais des vols en série dans leur enclos. « En novembre 2016, nous avons perdu 13 bêtes. Certaines de nos bêtes étaient pleines. Nous avons porté plainte au poste de police de Souillac. Le 20 février 2017, des voleurs récidivent. 27 bêtes, estimées à Rs 175 000, sont volées. Les policiers sont venus faire un constat des lieux et la CID de Souillac s’est saisie de cette affaire. Nous pensions que le voleur serait arrêté bientôt, mais en vain », dit Roshan.
L’éleveur n’est pas au bout de ses peines. Le 6 avril 2017, vers 8h15, 19 autres bêtes ont été volées. Comme d’habitude, il rapporte le cas à la police de Souillac. Sauf que le voleur semble jouir d’une immunité, car il récidivera de nouveau le 14 juin 2017. Cette fois, ce sont six bêtes qui disparaissent. Roshan et son épouse sont sidérés. Une nouvelle déposition a été faite. Roshan est désespéré et estime que cela ne changera rien à sa situation. Il fustige la lenteur de la police à réagir.
« Depuis la deuxième fois où nous avons été dépouillés, j’ai eu des soupçons sur un individu. J’ai fait part de mes soupçons aux policiers et ils n’ont rien fait. Aujourd’hui, il ne nous reste plus que quatre bêtes. Cela représente un préjudice de Rs500 000. Qui va nous indemniser de cette perte. Si au moins les policiers avaient agi sur la base des renseignements que je leur ai donnés, peut être que nous ne serions pas ruinés aujourd’hui », assure Roshan.
Interrogée par notre rédaction, la police de la localité répondra : « L’enquête suit son cours. »
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