«Voleuse»: la mère de la fillette raconte

Dominique Mathieu, arrêté par la police jeudi 15 octobre pour avoir écrit le mot « voleuse » sur le front de sa nièce de 9 ans, bénéficie de la liberté conditionnelle depuis vendredi après-midi 16 octobre.

Dominique Mathieu a été présenté devant le tribunal de Bambous où une accusation provisoire de « child ill-treatment » a été retenue contre lui. Il a dû fournir une caution de Rs 10 000 et signer une reconnaissance de dettes de Rs 50 000 pour bénéficier de la liberté conditionnelle. La magistrate Ramdour du tribunal de Bambous a imposé plusieurs conditions pour la libération de Dominique Mathieu, qui devra se rapporter les mercredis et samedis au poste de police. Dans l’info de 16 h 30 de Radio Plus vendredi 16 octobre, Françoise, mère de la fillette de 9 ans, se dit « déçue et attristée » par l’attitude de sa sœur et du compagnon de celle-ci : « Je leur faisais confiance ! » Françoise, qui a eu des démêlées avec la justice, raconte comment sa sœur a eu la garde de son enfant, et que la justice aurait mieux fait de « me laisser la garde de mes enfants ». Cela fait trois mois depuis que le fils de 14 ans et la fillette de 9 ans de Françoise ont été confiés à sa sœur par la justice. Les enfants habitent la région d’Albion. Françoise fait remarquer que les procédures ont été rapides : « Ma sœur m’a dit qu’elle voulait s’occuper de mes enfants au lieu de les placer dans un foyer. Elle m’a demandé d’y réfléchir. Un jour j’ai comparu devant le tribunal de Rose-Hill où j’ai accepté qu’elle ait la garde de mes enfants. » Françoise parle de sa fille comme étant un enfant timide et sans histoire. La petite avait l’air bien chez sa tante, selon elle : « Ma fille est plutôt réservée. Je n’ai jamais vu de traces de blessure sur elle, ni avec des vêtements sales. » C’est à travers la radio que la femme au foyer a appris toute cette histoire. Françoise et son compagnon ajoutent qu’ils auraient souhaité que les enfants soient sous la garde de la Child Development Unit (CDU). [blockquote]« Je n’arrive plus à manger. J’avais confiance entièrement en eux […] Si l’enfant a fait une erreur, il fallait nous le dire. C’est pire que les autorités », déplore le compagnon de Françoise.[/blockquote] Françoise, qui a deux autres enfants sous sa garde, n’a désormais qu’une chose en tête : ramener son fils et sa fille chez elle.