Vol et retraits non autorisés : trois ans de prison à un vigile

Un vigile de 42 ans a écopé de trois ans de prison pour vol et de six mois de prison sous vingt-cinq chefs d’accusation de retraits non autorisés. Les délits ont été commis du 23 au 28 septembre 2016 au préjudice de son ancien employeur. Il purgera les peines simultanément.

Le quadragénaire avait été embauché chez une retraitée de 67 ans en tant que vigile. Le 23 septembre 2016, il est entré par effraction à son domicile à Floréal aux petites heures du matin. Il a fait main basse sur un ordinateur portable, un iPad, un appareil WiFi, une paire de chaussures et un sac à main contenant Rs 1 500 et une carte bancaire.

Retraits de Rs 253 000

Après le vol, l’accusé a utilisé la carte bancaire de la vieille dame à vingt-cinq reprises entre le 23 et le 28 septembre 2016 à Vacoas. Il a effectué des retraits d’un montant total de Rs 253 000. Les sommes retirées variaient entre Rs 2 000 et Rs 20 000.

Le vigile a plaidé coupable des accusations retenues contre lui. Il avait avancé qu’au moment des faits, il était sous l’influence de la drogue. De plus, il a passé 1 180 jours en détention préventive dans le sillage de cette affaire.

Dans son jugement, la magistrate Adeelah Hamuth soutient que l’accusé avait bien planifié son coup. Pour elle, il y a eu un abus de confiance de la part de l’accusé envers son employeur. Elle soutient que le fait que l’accusé était sous l’influence de la drogue n’est pas une excuse.

Prenant note de son casier judiciaire, la magistrate a affirmé que l’accusé n’a pas changé de vie. Pour elle, une peine d’emprisonnement est amplement justifiée. Elle lui a infligé trois ans de prison pour vol et six mois de prison sous chacune des accusations de retraits non autorisés. Il purgera ces peines simultanément. Elle a toutefois ordonné que les 1 180 jours que l’accusé a passés en détention préventive soient déduits de sa peine.