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Vol et meurtre à Vallée-Pitot : Noorezah Abdoolah tuée devant sa fille de 13 ans

La police a établi un périmètre de sécurité sur le lieu du crime. Noorezah Abdoolah avait 46 ans. Ackbar, le mari de la victime.
  • Ackbar, époux de la victime : « Akoz enn tigit kas ou touy enn dimounn ? »
  • Les deux suspects rôdaient dans le quartier depuis quelque temps

Le quartier de Vallée-Pitot, Port-Louis, est sous le choc après la découverte du corps sans vie de Noorezah Abdoolah, une mère de deux enfants, âgée de 46 ans, le mercredi 2 octobre. Cette employée de l’hôpital Dr A. G. Jeetoo a été victime d’un meurtre odieux à son domicile. Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord, assistés par la Major Crimes Investigation Team (MCIT), concentrent leurs efforts pour retrouver les auteurs de ce crime. L’autopsie, pratiquée par le Chief Police Medical Officer, Sudesh Kumar Gungadin, a révélé que la cause du décès est une compression du cou.

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Les autorités privilégient la piste d’un vol qui aurait mal tourné. Les limiers de la police criminelle sont déjà sur la piste de deux individus. Ils ont envoyé, à différentes unités policières, des images de caméras de surveillance capturant le mouvement de ces deux suspects.

Le jour du drame, c’est peu avant 13 heures que le fils de la quadragénaire, Nahiir Ackbar Abdoolah, 22 ans, a été alerté par un voisin que des voleurs avaient pénétré dans leur maison. À son arrivée, il a découvert sa mère étendue sur le sol, sans vie. « Monn al travay, bann-la inn telefonn mwa dir mwa voler inn rant kot mwa. Monn kit travay, monn vini, monn rant dan lakaz, monn trouv mo mama an long anba », raconte Nahiir, bouleversé par la scène macabre. La mère gisait dans la salle à manger, à côté du réfrigérateur.

Toute cette scène s’est produite sous les yeux de la fille de Noorezah Abdoolah. « Mo tifi inn trouve kouma so mama pe gagn bate, ti ena boukou disan lor mo madam so likou, zot inn tap li lor so labous. Mo tifi inn rant dan lasam, inn ferme li a-kle. Li tromatize, li pa kapav koze », ajoute Ackbar Abdoolah, le mari de la victime, qui travaillait sur un chantier, à Pailles, au moment de l’agression. Sa femme avait pris un mois de congé pour aider leur fille de 13 ans à préparer ses examens.

Appel à témoins

Très en colère, l’époux de Noorezah lance un appel à la population pour aider à retrouver les meurtriers. « Tou bann ki konn sa de dimounn-la, avoy lapolis kot zot, trap zot ! Fode gagn bann koupab-la » réclame-t-il, espérant que la justice soit rapidement rendue.

La police est à la recherche de deux suspects, déjà repérés par les caméras de surveillance lors de leur première visite chez la victime le samedi 28 septembre. Ils avaient réclamé une somme d’argent à la défunte, prétendant qu’un certain Yousouf leur devait Rs 10 000. « Samdi pase, zot ti vinn rod Rs 10 000 ar mo madam. Zot pe dir Yousouf dwa zot Rs 10 000. Pena sa dimounn-la ki res la. Zot ti kouma deux zanfan, enn ti ena enn sak a do ar li », explique l’époux de la victime, révolté. Des habitants ont aussi confirmé avoir vu deux inconnus errer dans la localité depuis quelque temps. « Zot ti pe rod vie feray », dit-on.

Le mari de la victime dira aussi que sa fille a reconnu un des agresseurs. « Mo tifi inn dir ki zot mem ti vinn lakaz samdi », a-t-il expliqué.

Le climat d’insécurité qui règne à Vallée-Pitot ne cesse d’inquiéter les résidents. « Bann voler sorti lot landrwa vinn isi. Enn vwazin fek sorti dan koma apre enn banane, bann-la ti kraz so figir. Par lagras Bondie, linn sape », dit Ackbar Abdoolah, qui soutient que le nombre de vols est en hausse dans ce faubourg de la capitale.

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