Un collégien et ses parents réclament des dommages de Rs 84 000 au commissaire de police et à l’État après le vol d’un ordinateur portable leur appartenant. Ils avancent que la police a fait preuve de négligence en dépit du fait d’avoir produit des preuves concrètes sur la position géographique du voleur.
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Le vol de son ordinateur portable, un Mac Book Pro, en novembre 2015 l’a plongé dans le désarroi d’autant qu’il y avait sauvegardé tout son travail destiné à être utilisé lors d’un concours international de débat en Inde. Mais la technologie a ses bienfaits.
En activant un logiciel, cet adolescent a pu retracer la position géographique de l’appareil. C’est ainsi qu’après avoir porté plainte au poste de police de Line Barracks, Port-Louis, le jeune homme et ses parents ont remis ces informations aux enquêteurs de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Sud.
Entre-temps, le dossier est référé à l’IT Unit de la police. Le collégien et ses parents continuent à communiquer les données sur l’itinéraire du Mac Book Pro. Ils affirment même, dans leur plainte, que l’ordinateur portable a changé de main et informent les officiers responsables de l’enquête en conséquence.
Les plaignants ajoutent que les officiers de l’IT Unit de la police étaient visiblement très impressionnés avec les informations glanées par le jeune homme tout en précisant à ses parents qu’ils ignoraient l’existence d’un tel logiciel.
Ordre d’un juge
La mère de l’adolescent soutient que les policiers chargés de l’enquête lui ont même intimé que la prochaine étape consiste à obtenir un ordre d’un juge pour identifier le voleur ou l’utilisateur de l’ordinateur portable.
Mais quelque temps plus tard, les plaignants affirment que pour des raisons mystérieuses et inconnues, ils ont cessé de recevoir des informations sur la position géographique du Mac Book Pro.
Ils avancent aussi que pour des raisons obscures et inexpliquées, aucune demande n’a été formulée pour obtenir un ordre d’un juge. Les plaignants expliquent que cela démontre qu’il n’y a pas eu de suivi approprié après leur déposition.
Ils sont d’avis que l’inaction des policiers constitue un manquement et que le commissaire de police et l’État doivent être tenus pour responsables en leur capacité de commettant. Les plaignants réclament des dommages de Rs 84 000. Cette somme inclut la valeur du Mac Book Pro et des préjudices moraux subis.
L’affaire sera appelée le 16 mai 2018 en cour intermédiaire. Le collégien et ses parents ont retenu les services de l’avoué Francis Hardy.
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