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Vol d'Air France dérouté: pas de bombe dans l'avion

L’incident qui a provoqué l’atterrissage en urgence à Mombasa, au Kenya, d’un avion d’Air France, en provenance de l’île Maurice et à destination de Paris, était «une fausse alerte», a indiqué dimanche à la presse le PDG de la compagnie aérienne, Frédéric Gagey.

Frédéric Gagey, PDG d’Air France: « Un acte extrêmement agressif »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5482","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-11229","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Fr\u00e9d\u00e9ric Gagey"}}]] Frédéric Gagey, PDG d’Air France

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/div> [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1] L’objet suspect découvert était «un ensemble composé de cartons et d’une espèce de minuteur», a ajouté Frédéric Gagey, lors d’une conférence de presse. «Après analyse, il s’agit d’une fausse alerte (...) d’après les informations dont nous disposons», a-t-il dit.
Après examen des photos de l’objet en question, «il n’y avait rien qui présentait un caractère dangereux» pour l’avion, les passagers ou l’équipage, a poursuivi le PDG d’Air France, répétant plusieurs fois qu’il n’y avait pas d’explosifs à bord. D’après Frédéric Gagey, c’est un passager qui a découvert l’objet en question. Il se trouvait «dans un petit placard situé derrière un miroir» dans les toilettes de l’avion. Cet endroit, ainsi que l’ensemble des placards, avait fait l’objet «d’une visite de sûreté» de la part de l’équipage avant le décollage. Rien n’y avait découvert, a indiqué le PDG. Interrogé sur le fait que l’engin aurait pu être déposé pendant le vol, le PDG d’Air France a répondu: «C’est votre déduction.» «Mais comme il y a eu une visite avant le vol et qu’on ne l’a pas trouvé, je pense qu’il a sans doute été placé là pendant le vol», a-t-il ajouté.

Le pdg d’Air France assure qu’il n’y a eu «aucune faille» à Maurice

Aucune faille notée au départ de l’île Maurice, a affirmé le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, en conférence de presse dimanche 20 décembre,  à la suite de la découverte d’un colis suspect dans les toilettes de l’avion. « Le PDG d’Air France, souligne que « rien à ce stade ne permet de dire qu’il y a eu une faille dans le dispositif de sûreté à Maurice ».

Trois alertes à la bombe

Frédéric  Gagey a plusieurs fois évoqué le fait que cette fausse alerte résultait visiblement d’un acte de «malveillance» et de ce qui s’apparenterait à une «mauvaise plaisanterie».«C’est un acte extrêmement agressif à notre encontre», a-t-il souligné. Air France «va demander l’ouverture d’une enquête pour tirer les choses au clair», et notamment estimer les suites judiciaires qui pourraient intervenir, a-t-il annoncé. Frédéric Gagey a précisé qu’Air France a eu à subir trois fausses alertes à la bombe à bord de ses avions «sur le territoire américain» au cours des 15 derniers jours, « en plus de celle sur l’avion en provenance de l’île Maurice ».  
   

Qui sont les personnes interpellées?

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5483","attributes":{"class":"media-image wp-image-11230 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Air France"}}]] Les passagers du vol AF 463 dans un autocar les transportant à leur hôtel [Photo: Joseph Okanga Reuters].

[padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1] Selon des sources policières, deux personnes ont été interpellées à Mombasa mais on ignore encore leur implication dans l’incident et même s’il s’agit de passagers du vol. Frédéric Gagey a aussi annoncé qu’Air France allait demander l’ouverture d’une enquête et estimer les suites judiciaires qui pourraient intervenir. Selon une source policière kenyane, une dizaine de personnes ont été entendues et cinq continuaient à l’être dans l’après-midi. «C’est une affaire internationale et nous parlons également aux autorités de l’île Maurice, pour savoir s’il y a eu une fouille des passagers avant qu’ils embarquent», a souligné le ministre kényan de l’Intérieur Joseph Nkaissery. Source: Express.fr  
  La presse internationale a traité cet incident de long en large dimanche soir. Nous vous proposons quelques extraits des papiers relatant cette affaire qui a contraint un avion d’Air France en provenance de Maurice d’atterrir à Mombassa. [col-md-4]

Fake bomb forces Air France flight to make Kenya emergency landing

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5484","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-11235","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"464","height":"261","alt":"BBC News"}}]] Ce papier met en avant le témoignage d’un passager. « One of those on board the aircraft, Benoit Lucchini, said passengers were calm and were told by the crew that the plane was being diverted because of a technical problem ». « The plane just went down, slowly, slowly, slowly, so we just realised probably, something was wrong » he said. « But the personnel of Air France were just great, just wonderful. So they keep everybody calm and really quiet ». [/col-md-4] [col-md-4]

Bomb scare on Air France flight a ‘false alarm’

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5485","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-11236","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"464","height":"261","alt":"CNN"}}]] Ce papier met en exergue la conférence de presse du CEO d’Air France, Frederic Gagey. « There had been no security failure by Mauritian airport authorities, as the item contained no explosives and was not something that would be picked up in screening. Nevertheless, the airline said in a statement that it was reinforcing security measures in Mauritius. The airline paid tribute to the efficiency and professionalism of its crew ». [/col-md-4] [col-md-4]

Un avion d’Air France atterrit d’urgence au Kenya, l’engin suspect était inoffensif

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5486","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-11234","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"464","height":"261","alt":"AFP"}}]] Il est également question dans ce papier des moments de tension suivant la découverte de l’objet. “Un des passagers, John Stephen, a raconté que le personnel de bord d’Air France avait aidé à l’évacuation rapide des voyageurs par les toboggans. « Nous sentions que les membres de l’équipage étaient tendus, et que quelque chose n’allait probablement pas. Quand l’avion s’est arrêté, ils nous ont dit de courir vers les toboggans et de partir loin de l’avion », a-t-il expliqué à l’AFP. [/col-md-4] [row custom_class=""][/row]  
   

Vol d’Air France dérouté - Xavier-Luc Duval: « Il ne s’agit pas d’une bombe »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5487","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-11232","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Des passagers du vol AF 463"}}]] Des passagers du vol AF 463 quittant l’aéroport International de Mombasa.

« Pas de bombe sur le vol d’Air France desservant la ligne Maurice-Paris » affirment  les autorités mauriciennes. Le No 2 du gouvernement, Xavier-Luc Duval, a même évoqué la possibilité qu’il s’agisse de l’acte d’un "plaisantin". L’appareil a été dérouté vers Mombassa et a atterri en urgence à l’aéroport Moi où il a été examiné par des experts en déminage. L’avion devait reprendre son  vol à 21 heures, dimanche. À hier soir, il nous revient que deux suspects, avaient été interogés.
« Il n’y avait pas de bombe à bord du vol AF 463 d’Air France. » C’est ce qu’a affirmé Xavier-Luc Duval, Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme, sur les ondes de Radio Plus, dimanche. Dans la nuit de samedi à dimanche, le vol reliant Maurice à Paris, avec 459 passagers à bord, dont 27 Mauriciens, et 14 membres d’équipage, a dû atterrir d’urgence à l’aéroport international de Mombasa au Kenya après qu’un colis suspect ait été découvert à bord. « Un colis suspect a effectivement été découvert, a déclaré Xavier-Luc Duval sur les ondes de Radio Plus. Je suis en contact régulier avec Air France et les autorités kenyanes. Nous avons des informations inofficielles, mais des sources fiables disent que ce n’était pas une bombe. » Malgré tout, le Premier ministre adjoint a expliqué que les mesures de sécurité à l’aéroport avaient été renforcées. « S’il s’agit d’un plaisantin, il va falloir voir quelle mesure prendre »,  a-t-il expliqués.

L’épouse d’un passager mauricien rassure

« Mon époux est en sécurité. » C’est ce qu’a confié l’épouse d’un passager qui se trouvait sur le vol AF463 d’Air France. L’interlocutrice explique que c’est à travers un courrier électronique que son époux a pris contact avec elle, mais par la suite elle n’a pu communiquer avec lui. Elle déclare que c’est vers minuit que les passagers du vol devraient arriver en France.

Niveau de vigilance

Airports of Mauritius Ltd (AML) a également émis un communiqué pour faire le point sur la situation hier après-midi. « Selon nos dernières indications, le colis suspect ne serait pas un engin explosif », peut-on y lire. Avant d’ajouter que le niveau de "vigilance" avait été rehaussé par précaution. Selon le communiqué, une réunion présidée par Xavier-Luc Duval, réunissant toutes les agences concernées aura lieu ce lundi. La Kenya Airports Authority avait émis un premier communiqué évoquant la présence d’une bombe. Elle devait par la suite modifier le contenu de ce communiqué en affirmant qu’il s’agissait d’un objet et non d’une bombe. Luckdeo Hoolash, directeur du National Security Service (NSS) et de la cellule antiterroriste, a affirmé, sur les ondes de Radio Plus hier après-midi, que le contrôle des bagages avait été renforcé. Quant à Laurent Garnier, ambassadeur de France à Maurice, il a déclaré qu’il suivait la situation de près et a confirmé que les passagers ont pu être débarqués à Mombasa. À hier après-midi, il attendait le rapport de la police kenyane. Il faut souligner que malgré les nombreuses sources mauriciennes qui affirmaient qu’il ne s’agissait pas d’une bombe, la presse internationale se montrait hésitante sur la question. Certains titres, à l’instar de The Independent, affirmaient même que les autorités kenyanes avaient confirmé qu’il s’agissait bien d’une bombe.
   

Les 27 passagers mauriciens sains et saufs

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27 des 459 passagers du vol AF 463 étaient des Mauriciens. Toutefois, ils sont tous hors de danger selon les autorités mauriciennes. Les passagers devaient embarquer à bord du même appareil à 21 heures, hier, pour se rendre à Paris. « Il n’y avait pas de quoi s’alarmer. Un colis abandonné a été découvert et la procédure veut que l’appareil ne peut poursuivre son vol, explique une source du bureau du Premier ministre ». Raj Sookun, chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, explique également qu’il s’agissait d’une fausse alerte.

Cellule de crise à Plaisance

Depuis dimanche, l’aéroport sir Seewoosagur Ramgoolam, est sur le qui-vive. Une première réunion de la cellule de crise a eu lieu dimanche après-midi. Elle devra aussi se réunir aujourd’hui. Une source au bureau du Premier ministre, affirme que les mesures de sécurité à l’aéroport vont être renforcées. Cette même source indiquait à 22 heures que les deux personnes interpellées au Kenya ne sont pas de nationalité mauricienne.

« J’ai été en contact avec le consul honoraire à Nairobi, Charles Kutwa, explique-t-il au Défi Quotidien, il est en contact avec les autorités de Mombasa et il m’a assuré que tous les passagers étaient sains et saufs et que les autorités françaises et kenyanes avaient ‘screen’ l’appareil. Ils n’ont rien trouvé de compromettant ». Les passagers ont été hébergés à l’hôtel Intercontinental en attendant de pouvoir reprendre leur voyage.
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