Jean Joyce Aristide et Nicolas Phokeerdass ont écopé de trois ans de prison devant la cour intermédiaire. Le premier a été jugé coupable de vol et le second de complicité et de menaces contre un homme de 43 ans, le 21 janvier 2011, à Petit-Bel-Air, Mahébourg.
Jean Joyce Aristide, 34 ans, était poursuivi devant la cour intermédiaire pour un vol commis le 21 janvier 2011, à Petit-Bel-Air, Mahébourg. Il avait pénétré dans la maison d’une femme de 49 ans et avait emporté des bijoux en or, un décodeur, trois portables et la somme de Rs 9 000.
Nicolas Phokeerdass, un peintre de 31 ans, faisait, quant à lui, l’objet d’une accusation de complicité. Il avait fait le guet, alors que Jean Joyce Aristide commettait le vol. Il était aussi accusé d’avoir menacé un homme de 43 ans. « Twa mo pou koup twa apre (…) parski to dwa mwa enn gran kont », lui avait-il lancé.
Les deux accusés avaient plaidé non coupables. Toutefois, ils avaient fait des aveux dans leur déclaration à la police. Mais ils ont contesté la véracité de leur déclaration en cour intermédiaire.
Les deux accusés ont déclaré à la police qu’ils s’étaient rencontrés le 21 janvier 2011 à Mahébourg et avaient décidé de commettre un cambriolage. Ainsi, ils ont parcouru la route Père-Laval à Petit-Bel-Air et ont attendu qu’un homme s’arrête de travailler dans un champ. C’était dans le but de cambrioler une maison non loin du lieu où l’homme travaillait.
Alibis
Quand l’homme est parti, Jean Joyce Aristide a pénétré dans la maison de la femme de 49 ans, après avoir brisé une vitre de sa fenêtre. Quant à Nicolas Phokeerdass, il a fait le guet.
Jean Joyce Aristide a affirmé avoir remis l’argent et les bijoux à Nicolas Phokeerdass. Ce dernier a admis avoir fait le guet, alors que Jean Joyce Aristide commettait le vol. Celui-ci, dit-il, lui a remis les deux portables, qu’il a vendus pour Rs 2 000.
Les deux accusés ont ensuite soutenu en cour qu’au moment des faits, ils n’étaient pas sur les lieux du crime. Ils ont chacun donné un alibi. Nicolas Phokeerdass a déclaré qu’il était à l’hôpital Brown-Séquard, à Beau-Bassin, pour son traitement de méthadone. Ce qui n’a pu être confirmé, vu que son dossier est introuvable.
Jean Joyce Aristide a, lui, soutenu qu’il se présentait devant le tribunal de Mahébourg, ce qui n’a pu être certifié en cour. De plus, il a déclaré avoir rencontré Nicolas Phokeerdass à 9 h 30, ce jour-là, à Mahébourg.
La cour estime que les alibis des deux accusés ont été détruits par la poursuite. Prenant en considération leurs aveux, la cour les a jugés coupables.
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