Faits Divers

Vol chez la DCP Aubeeluck - Christopher Perrine : «C’est une fois à l’intérieur que j’ai su que j’étais chez elle»

Christopher Perrine

Le vol avec violence commis chez la Deputy Commissioner of Prisons (DCP) Guneeta Aubeeluck, à Roches-Brunes, est élucidé. Lundi soir, une opération policière a permis de mettre la main sur Christopher Perrine, 33 ans. Cet habitant de La Tour-Koënig, tout juste sorti de prison, est passé aux aveux. Depuis un certain temps, il sévissait dans la localité. Depuis, il a avoué son implication dans cinq autres cas de vol similaires à Curepipe. C’est un serial robber.

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Le suspect est connu des services de police. Il s’est notamment signalé dans un viol commis sur une touriste, il y a une douzaine d’années à Blue-Bay. Reconnu coupable, il a été condamné à 18 ans de prison, mais a été gracié huit ans plus tard. Ainsi, en mai de cette année, le jeune homme a retrouvé la liberté. Mais c’était difficile pour lui de se défaire de son passé et il a récidivé.

Lors de son interrogatoire par les hommes de l’inspecteur Soopramanien Samynaden, de la Criminal Investigation Division (CID) de Camp-Levieux, il a expliqué avoir agi en solo. Son mode opératoire, c’est de se munir d’un trousseau de clés et de repérer des maisons aux portes en métal, afin de pouvoir les forcer. Ainsi, vendredi, il s’est rendu à Roches-Brunes afin de passer à l’action. Portant un casque intégral, il a repéré une maison. Aux enquêteurs, il a indiqué qu’il ne se doutait pas qu’il y avait une personne dans la maison et encore moins qu’il s’agissait de la demeure de la DCP Aubeeluck.

Il s’est servi de son trousseau de clés pour ouvrir la porte. C’est d’ailleurs quand il les manipulait que la fille de la DCP a été avertie de sa présence. Surpris de voir la jeune femme, il s’est quand même rué dans la maison. Une fois à l’intérieur, il dit avoir vu des photographies de la DCP Aubeeluck avec sa famille et a conclu qu’il était chez elle. Il a menacé la fille d’une arme à feu factice et l’a bâillonnée, avant de faire main basse sur les bijoux. Puis, il est reparti avec sa carte bancaire.

Mardi, le suspect, qui a été remis aux limiers de la CID de Camp-Levieux, a comparu en cour de Rose-Hill sous une charge provisoire de « larceny with aggravating circumstances with a mock firearm ». La police a objecté à sa remise en liberté sous caution. Il a participé à une reconstitution des faits le jour même.

 

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