Vol avec violence à Petit-Raffray - les malfrats : «Donn malet kas, donn malet kas !»

• La valeur du butin est chiffrée à Rs 3 millions

Trois hommes masqués ont cambriolé un couple à Petit-Raffray dimanche soir, croyant y trouver une mallette d'argent.

Trois malfaiteurs ont fait irruption dans la demeure d’un couple à Petit-Raffray dans la nuit de dimanche à lundi, commettant un vol avec violence. Les enquêteurs de la Divisional Crime Intelligence Unit de la Northern Division et de la Criminal Investigation Division de Goodlands sont à pied d’œuvre pour retrouver les cambrioleurs.

Les victimes sont un ressortissant français de 59 ans, directeur général d’une société de gardiennage, et son épouse mauricienne de 45 ans. Malgré un système de sécurité renforcé avec de nombreuses caméras de surveillance, les assaillants masqués ont pénétré dans la propriété à bord d’une voiture.

Après avoir brutalisé le couple, ils ont exigé la remise d’une mallette en criant : « Donn malet kas, donn malet kas ! » Les malfaiteurs avaient eu vent que les dimanches, ce dirigeant était censé détenir d’importantes sommes d’argent. Auparavant, des agents de sécurité déposaient effectivement chaque dimanche une mallette remplie d’argent chez ce cadre, qui devait la conserver jusqu’au dépôt bancaire du lendemain. Mais les voleurs ignoraient un détail crucial : depuis quatre ans, le propriétaire avait quitté cette entreprise pour rejoindre une autre société de sécurité.

Déçus de ne pas trouver la mallette, les criminels ont alors dérobé les bagues portées par l’épouse, puis l’ont contrainte à révéler l’emplacement de leurs économies.

Le trio a ensuite vidé le coffre-fort, emportant bijoux en or et diamants, ainsi qu’un fusil dont ils ont laissé le chargeur sur place. Avant de quitter définitivement les lieux, ils sont revenus exiger 
20 balles pour l’arme volée.

Le butin total comprend également le DVR des caméras de surveillance, des bouteilles de liqueur, un drone, Rs 6 000 et 900 euros. Les deux victimes ont été blessées lors de l’agression.

L’affaire a été signalée au poste de police de Goodlands dans la nuit du dimanche 24 août. L’assistant surintendant de police Jodhooa et l’inspecteur Ramasawmy ont coordonné le déploiement de plusieurs unités sur le terrain, quadrillant le périmètre à la recherche d'indices.

Des officiers du Scene of Crime Office ont procédé aux prélèvements techniques, mais lundi après-midi, les trois suspects demeuraient activement recherchés.