Vivek Urjoon: servir pour se construire

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"22533","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-36611","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Vivek Urjoon"}}]] Il est le président de l’association Zenfants Bondie.

</div> [row custom_class=""][/row] Une fois ses études secondaires bouclées, le jeune homme s’inscrit à l’université de Maurice pour y faire des études en services financiers. « Enfant, je voulais être archéologue, vu que j’ai toujours eu une passion pour l’égyptologie. Puis à un certain moment, j’ai voulu être avocat. Au final, je me suis tourné vers le service financier. » Trois ans plus tard, il décroche son diplôme. Mais comme il aime les défis, il jongle entre les études et le monde du travail. « Pendant mes études, j’ai accepté un emploi à la Barclays. C’était dur mais j’ai voulu relever ce défi pour me forger le caractère. » C’est aussi pendant cette période qu’il s’intéresse au travail social. « Je pense que mon intérêt était un peu héréditaire, vu que mes parents aidaient beaucoup les autres. J’ai suivi leur exemple. Je me suis d’abord intéressé aux enfants aveugles et malvoyants, en cofondant l’association Braille in Paradise. » Celle-ci distribue gratuitement des livres en braille aux enfants, afin de leur permettre d’assouvir leur passion pour la lecture. « Je dois saluer la poste qui leur fait parvenir ces livres gratuitement aux quatre coins du pays », ajoute Vivek Urjoon.

Zenfants bondie

Le jeune homme a aussi à cœur le bien-être des drogués et prostituées. « Zenfants bondie est une autre association dont je suis le président. Son rôle, c’est d’aider les travailleuses du sexe et les toxicomanes à reconstruire leur vie. Nous les rencontrons une fois par mois pour partager un repas et de la chaleur humaine. » C’est justement pour toutes ses actions qu’il a été encouragé à faire acte de candidature au concours The Outstanding Young Person 2016. « Pour participer, il faut qu’un membre de la Junior Chamber International Mauritius parraine votre candidature. Quand on l’a fait pour moi, je dois avouer que l’idée ne m’intéressait pas tellement. Et puis en y réfléchissant, je me suis dis pourquoi pas ? Et j’ai commencé à préparer mon dossier. » Cela n’aurait pas pu être possible sans le coup de main de sa sœur cadette. « Ma sœur Vidoushee m’a une fois de plus beaucoup aidé. Elle a jeté un regard très critique sur l’ensemble du dossier. C’est ce qui m’a permis d’être primé à ce concours. » Cette distinction lui servira de vitrine pour ses autres projets. « Je n’avais pas faim de reconnaissance. Cependant, cette distinction apporte de la valeur ajoutée aux actions de mes deux associations. Elle pourra nous aider à l’avenir », déclare Vivek Urjoon. Les deuxième et troisième places de ce concours sont allées à Amal Bholah et Keni Verdin, respectivement.