Nombreux sont ceux qui, comme en 1989, souhaitent voir le pape de près. Quand Jean-Paul II est venu à Maurice 30 ans de cela, ceux que nous avons rencontrés étaient soit au stade de Rose-Hill, soit à Sainte-Croix soit au Monument Marie, Reine de la Paix. Ils espèrent cette fois voir le pape François qui arrive au pays ce lundi 9 septembre à 10h40. Pour eux, c’est un rendez-vous à ne pas manquer.
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Membre de la chorale qui a chanté au stade de Rose-Hill, en 1989, lors de la visite de Jean-Paul II, Gilbert Veerasamy garde un souvenir intarissable de sa « rencontre » avec l’illustre visiteur. Il considère comme une grâce que Maurice puisse accueillir un deuxième pape 30 ans après. Et pour rien au monde il ne va manquer le rendez-vous au Monument Marie, Reine de la Paix. Mais il se peut qu’il soit à Sainte-Croix également, avoue-t-il. Touché par la simplicité du souverain pontife d’alors, il s’est aussi inspiré de lui quand il a exhorté les jeunes à prendre leur place au sein de l’Église. Gilbert Veerasamy explique qu’il poursuit ainsi son engagement au sein de sa paroisse à Notre-Dame du Rosaire.
Il est aussi engagé dans le social au sein de l’Organisation non-gouvernementale Nou Lakaz et est désormais au service de ceux qui souffrent de la toxicomanie et de la prostitution à Résidence Kennedy. « À travers ses mots, j’ai fait mienne les propos du président John Kennedy en essayant de voir ce que je peux faire pour mon pays au lieu d’attendre ce que le pays peut faire pour moi. Aujourd’hui c’est l’humilité du pape François qui inspire, lui qui demande à chaque fois qu’on prie pour lui pour qu’il puisse accomplir sa mission. Il nous demande de non seulement être des disciples, mais des disciples missionnaires », soutient Gilbert Veerasamy. C’est ainsi qu’il souhaite poursuivre sa mission.
Michel Vieillesse était également au stade de Rose-Hill pour la visite papale en 1989. Étudiant à l’Université de Maurice, il a quand même trouvé du temps pour préparer un sketch sur le communalisme contre lequel il lutte encore au sein de la Commission diocésaine des droits humains. « En tant que catholique, la visite du pape Jean-Paul II a revigoré ma foi, car il est le successeur de Pierre à qui Dieu a confié la mission de bâtir son Église. » Il affirme qu’il rejoint le pape François dans sa manière de faire. Il ne condamne personne et éprouve de la bienveillance, même envers la communauté LGBT, et a toujours une pensée pour les migrants. Le pape François mène aussi un combat contre la pauvreté et ainsi pour la dignité de l’homme pour lequel la Commission se bat également. Afin d’avoir une bonne place à l’esplanade de Marie, Reine de la Paix, Michel Vieillesse y sera trois heures au moins avant le début de la messe.
Sheila Céline a pu toucher les mains du pape Jean-Paul II en 1989 à Sainte-Croix. Sa vie a été transformée depuis. Employée au Centre Père Laval, elle espère avoir au moins la possibilité de voir le pape François de près. « En 1989, j’étais avec les auxiliatrices et le Souverain pontife a prié avec nous dans l’église. Il y avait une grande ferveur et tout le monde a essayé de le toucher par la suite. Il y avait une grande émotion. C’était un moment fort», dit-elle. Sheila Céline retient de cette rencontre la simplicité du Saint-Père. « C’est une grâce pour Maurice, pour notre localité à Sainte-Croix de pouvoir accueillir une nouvelle fois un pape. »
Deny L’Olive-François est impatiente. Si en 1989 c’est en compagnie de ses parents qu’elle a pu voir le pape Jean-Paul II au Monument Marie, Reine de la Paix, cette fois ce sera en compagnie de son époux Jean et de leur fils Jean Samuel. Pour elle, ce sera une belle rencontre sous le souffle de l’Esprit Saint. « C’est une grâce. En 1989, le pape Jean-Paul II est venu pour répandre la bonne nouvelle à tous. Là, c’est le pape François qui vient en pèlerin de la paix pour nous apporter son message », dit-elle.
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