Le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo, a accueilli mardi son homologue japonais, Masahisa Sato pour des discussions bilatérales. Le développement de la pêche à Maurice était au centre des préoccupations. Au terme d’un éventuel accord les Japonais seront en mesure de pêcher dans nos eaux.
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« Le Japon est l’une des économies les plus développées au monde et l’ouverture d’une ambassade du Japon à Maurice demeure un événement majeur », a d’emblée fait ressortir Vishnu Lutchmeenaraidoo. Celui-ci a révélé que quatre points ont été soulevés lors de la rencontre. « Premièrement, il a été question de la sécurité maritime et de la coopération dans le domaine de la pêche. J’ai invité le Japon à signer un accord de pêche avec Maurice. De ce fait, les Japonais pourront venir pêcher dans nos eaux », a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie mauricienne a par ailleurs ajouté que des pourparlers ont eu lieu autour d’un important projet lié à la pêche : « Nous avons demandé au Japon de nous aider à construire un port de pêche qui peut s’étendre sur 1,2 km en mer et qui peut accueillir de 18 à 20 chalutiers à la fois », a déclaré Vishnu Lutchmeenaraidoo. Celui-ci a aussi annoncé que le ministre japonais a promis une aide financière au développement de l’industrie mauricienne de la pêche. Le Japon a aussi été sollicité pour son soutien dans le secteur de la transformation de poissons et autres produits de mer. « D’ici cinq à huit ans, nous souhaitons devenir un auction market dans la région en matière de produits de mer », a affirmé Vishnu Lutchmeenaraidoo.
La stratégie africaine a été aussi abordée. « Nous avons discuté des moyens qui permettraient aux hommes d’affaires privés japonais d’utiliser Maurice comme plateforme pour investir en Afrique », a-t-dit. Le ministre a annoncé qu’à la fin de ce mois une délégation mauricienne se rendra à Beijing pour finaliser un accord de libre-échange entre le Japon et Maurice.
Coopération Maurice-Japon : Un radar de Rs 437 millions opérationnel en juin 2019
Fin juin 2019. C’est la date à laquelle le radar au coût de Rs 437 millions et financé par le Japon, sera opérationnel à Trou-aux-Cerfs. C’est ce qu’a avancé le directeur de la station météorologique de Vacoas.
Prem Goolaub qui participait hier à une visite des lieux en présence de Masahisa Sato, ministre délégué auprès du ministère japonais des Affaires étrangères.
Le ministre de l’Environnement, Étienne Sinatambou, a quant à lui affirmé que ce radar est l’équipement le plus sophistiqué de la région et que les travaux ont été complétés à 99,5 %.
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