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Vishnu Lutchmeenaraidoo: «L’Australie devrait utiliser Maurice comme passerelle»

Système de récupération de l’énergie des vagues de la compagnie australienne Carnegie.
Rs 25,80 millions pour trois projets. Tel est le montant de l’aide australienne accordée relativement au développement de l’énergie renouvelable. Un accord de partenariat a été signé, ce mardi, entre le ministère des Finances et le haut commissariat australien dans les bureaux de Vishnu Lutchmeenaraidoo, à Port-Louis.
L’accord signé porte sur un financement du gouvernement australien à hauteur d’AUD 990 000, soit environ Rs 25,80 millions, pour trois projets à Maurice et à Rodrigues. Il s’agit de la préparation d’une feuille de route pour le développement des énergies renouvelables à Maurice, d’une étude pour l’installation d’un système de production d’électricité à partir de l’énergie des vagues et de la conception d’un système de désalinisation de l’eau de mer à Rodrigues. Ces trois projets seront réalisés par la firme australienne Carnegie.

Vishnu Lutchmeenaraidoo au Ghana en 2016

Le ministre des Finances a déclaré qu’une délégation mauricienne menée par le Secrétaire financier, Dev Manraj, est actuellement au Ghana. Cette mission - dont le Board of Investment (BoI) est partie prenante - prépare la visite de Vishnu Lutchmeenaraidoo dans ce pays au début de 2016.

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Parmi les autres projets australo-mauriciens cités par Vishnu Lutchmeenaraidoo, on note l’intérêt de la banque australienne Macquarie pour le secteur du soutage (bunkering) à Maurice. Le ministre des Finances évoque également l’ouverture d’un compte dela Banque de Maurice (BoM) à la Perth Mint, compagnie australienne spécialisée dans le commerce des métaux précieux. « Grâce au travail de Susan Coles, haut commissaire de l’Australie à Maurice, le gouvernement d’Australie occidentale a accepté de garantir tous les achats d’or qui seront effectués par la BoM », affirme Vishnu Lutchmeenaraidoo. Enfin, selon le Grand Argentier, le gouvernement mauricien propose à l’Australie d’utiliser Maurice comme passerelle pour ses exportations vers l’Afrique. L’Île Continent est ainsi invitée à transformer des produits à Maurice, avant de les expédier sur les marchés africains, et à utiliser les accords commerciaux conclus entre l’Afrique et notre île. « Il est clair que l’Australie, l’Afrique et Maurice forment un corridor géographique exceptionnel », conclut Vishnu Lutchmeenaraidoo.
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