Deux avertissements le même jour. Après avoir été accusé de pratiques douteuses par un Fact-Finding Committee (FFC), voilà qu’un haut cadre de l’université de Maurice (UoM) est à présent visé par une enquête pour avoir tenu des propos sectaires. Celle-ci est supervisée par le vice-chancelier par intérim Sanjeev Kumar Sobhee, qui a d’ailleurs déjà démarré une série de convocations.
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Ce n’est pas la première fois que ce cadre supérieur, affecté au département des Finances, se retrouve au cœur d’une controverse. Sur le campus universitaire, on affirme que ses démêlés avec la direction remontent à 2007. Cependant, ce n’est que le 15 octobre 2015 qu’il a été officiellement rappelé à l’ordre en deux occasions par la vice-chancelière de l’époque, Romeela Mohee.
Ce dernier a alors reçu deux lettres d’avertissement. Dans la première, l’UoM lui fait remarquer que ses explications autour d’un paiement non autorisé ont été jugées insatisfaisantes. « Please refer to the case of unauthorised payments at the Finance Section of the University of Mauritius, to our letter dated 24 June 2015… I wish to inform you that the matter has been referred to Staff Committee. Staff Committee has considered the explanations that you have provided and has found them to be unsatisfactory. In this regard, Staff Committee has decided that you be given a severe warning for negligence as the unauthorised payments were not detected at your level », peut-on lire.
Le second avertissement lui a été servi quand il a décidé de prendre sur lui pour écrire à l’Officer-in-Charge de la défunte Tertiary Education Commission pour se plaindre du fait qu’il subissait beaucoup de pression au niveau de l’UoM. « You are required to conduct your duties as per UoM regulations and any recurrence of such misconduct will result in disciplinary action that the University will deem appropriate », a écrit Romeela Mohee.
Le dernier reproche fait à ce cadre date de 2020. C’était après la mise sur pied d’un FFC. L’objectif était de faire la lumière sur une fuite d’informations autour du paiement d’heures supplémentaires. L’affaire avait été étalée au grand jour dans une édition du Défi Quotidien.
Dans son rapport, le FFC a conclu que les pratiques du cadre des Finances n’étaient pas conformes à la Data Protection Act. « Procedures in place were not followed by (…) and the practice adopted by (…) was not in line with the Data Protection Act 2004 (and even the DPA 2017) », est-il indiqué dans le document. Le Défi Quotidien a tenté d’entrer en contact avec l’employé concerné. Dans un premier temps, il a répondu à notre appel. Mais après avoir été informé que nous rédigions un article à son sujet, il a dit qu’il reviendrait vers nous. Or, tel n’a pas été le cas. Nous lui avons également envoyé un message sur WhatsApp. Bien que celui-ci ait été vu et lu, nous n’avons obtenu aucune réponse jusqu’ici.
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