Virus nuisible détecté sur des cultures de pommes d’amour : un millier de plants incinérés ce samedi

Un millier de plants de pommes d’amour ainsi que tout le matériel utilisé pour la pousse de ces plantes ont été incinérés, ce samedi 20 février. Ce, après la découverte du virus de la mosaïque de la tomate (ToMMV), une maladie nuisible aux pommes d’amour, dans une serre située dans les basses Plaines-Wilhems. 

Une tâche à laquelle s’est attelée la National Plant Protection Office (NPPO) à Mer Rouge, Port-Louis. Exercice qui s’est déroulé en présence du ministre de l’Agro-industrie, Maneesh Gobin. 

Selon les explications de Maneesh Gobin, après la découverte des symptômes de ce virus au début du mois par des officiers du Food and Agricultural Research and Extension Institute (Farei), des échantillons ont aussitôt été prélevés et envoyés pour analyse dans un laboratoire en Allemagne. Les résultats, tombés cette semaine, ont confirmé la présence du virus, lequel est considéré comme un virus qui émerge à travers le monde affectant à la fois les champs et les serres sous culture de pommes d’amour. « Ainsi, avec le consentement des planteurs concernés, nous avons fait enlever tous les plants de pommes d’amour affectés par le virus pour les incinérer afin d’éviter la propagation du virus. La serre en question a aussi été désinfectée », a déclaré le ministre de l’Agro-industrie.  

Maneesh Gobin a annoncé dans la foulée que la vigilance au niveau du port et de l’aéroport a été renforcée. « Nous avons rehaussé le niveau de vigilance par rapport à l’arrivée des plants. L’objectif étant d’empêcher toute propagation du virus. Nous rassurons néanmoins les planteurs ainsi que les consommateurs que tout est sous contrôle », soutient le ministre, ajoutant par la même occasion que le virus ne représente aucun danger pour l’être humain. 

Le ministre a également indiqué les bureaux du Farei, à Mapou, Flacq, Rivière-des-Anguilles, Plaisance et Vacoas seraient exceptionnellement ouverts ce dimanche 21 février de 9 heures à midi. « Les officiers seront à la disposition des planteurs pour toute information relative au virus ou, si besoin est, effectuer une visite de terrain dans les champs ou les serres », conclut-il.