Elle a fui le toit conjugal parce qu’elle a été plusieurs fois violentée par son époux. Varsha, 23 ans, lance un appel à l’aide à nos lecteurs pour son bébé et elle.
« Mo pann get divan derier, monn ale. » Varsha (prénom modifié), étudiante dans une université, explique qu’elle s’est mariée il y a 18 mois. La jeune femme de 23 ans soutient qu’elle est victime de violence domestique depuis 12 mois. « Mon mari a commencé à être violent quelques mois après notre mariage. Je n’ai rien dit à mes parents et à mes amis. J’avais honte. On a organisé un grand mariage. Tout le monde était invité et on me félicitait d’avoir fait le bon choix. Ce n’est pas facile de leur dire, quelques semaines après, que le prince charmant n’est en fait qu’un bourreau. »
Varsha raconte qu’il a commencé par lui interdire d’aller chez ses parents. « Je ne voulais pas les inquiéter avec mes problèmes conjugaux. Je ne pipais mot à personne. Même pas à mes amies de l’université. Ce n’est pas facile à avouer. On reçoit des formations sur les droits de la femme et la parité. Mais on ne nous apprend pas comment nous sortir d’une situation violente. »
Elle a préféré garder le silence, même durant sa grossesse. « Il m’insultait, me traitait de tous les noms quand j’étais malade et que je ne pouvais faire le ménage. Il insistait pour que j’arrête mes cours. Deux fois par semaine, je rentrais tard et je n’avais pas le temps de préparer le dîner. Quand je refusais d’avoir des relations sexuelles avec lui, il me battait. »
La jeune femme pensait que l’arrivée du bébé changerait la donne, mais elle avait tort. « Hélas, c’était une fille. Il l’a pris comme une malédiction. Il m’interdisait de prendre la pilule, de sortir avec le bébé ou que mes proches me rendent visite », relate-t-elle.
Ce sont finalement les menaces de son mari à l’encontre de son enfant qui inciteront la jeune mère à partir. « Tant qu’il s’en prenait à moi, je le supportais, mais il y a dix jours, il a menacé de faire du mal à ma fille si je refusais de lui obéir. C’est sa façon de me punir. J’ai pris peur. Je le crois capable de mettre ses menaces à exécution. »
Ni vêtements, ni couches
Puis un jour, la jeune mère a décidé de prendre la fuite avec son enfant. « Mon bébé était très malade durant deux jours. Il avait d’abord refusé que je l’emmène chez un médecin. Mais au bout du troisième jour, elle était si brûlante de fièvre qu’il m’a conduit à l’hôpital. Après avoir reçu tous les médicaments, je me suis enfuie pendant qu’il attendait sur le parking », raconte Varsha. Depuis une semaine, elle a trouvé refuge dans un lieu qu’elle tient secret. Mais vu qu’elle est partie sans prendre ses effets personnels, elle se retrouve dans une situation délicate. « Mon bébé n’a plus de vêtements, ni de couches. Nous sommes, certes, en sécurité, mais nous n’avons rien. C’est pourquoi je sollicite la générosité des membres du public pour obtenir un berceau et des effets pour bébé. J’ai besoin d’aide pour quelques mois seulement. J’irai travailler, par la suite, pour me débrouiller seule. » Cette jeune maman a bien besoin d’aide. Merci de nous appeler sur le 208 6002.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !