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Violences au collège : un adolescent agressé et torturé par ses camarades

Adolescent agresse Après l’agression de son fils, la mère réclame des explications.

Le harcèlement continue de faire des dégâts dans les collèges. Tirouven (prénom modifié), 14 ans, qui fréquente un collège de la capitale, a été agressé et torturé par deux camarades, dans son établissement, le vendredi 26 janvier. Blessé à la tête, l’adolescent est admis à l’hôpital. Traumatisé, il ne veut plus retourner au collège. 

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Tirouven qui est en Form 1, venait d’être admis dans ce collège privé de la capitale. Il était très heureux d’avoir retrouvé un collège après avoir fait face à plusieurs difficultés et ravi à l’idée de se faire de nouveaux amis. Mais dès son admission, deux de ses camarades le taquinaient et l’insultaient. Il a raconté sa mésaventure à sa mère qui lui a conseillé d’essayer de s’entendre avec eux. Ainsi, Tirouven a pris son mal en patience.

Vendredi, peu avant la fin des cours, vers 14 h 30, Tirouven a appelé sa mère, Devi (prénom modifié), 36 ans, sur son téléphone portable, pour lui dire qu’il a été victime d’une agression. Sans tarder, Devi s’est ruée au collège et une fois sur place, elle n’a pu en croire ses yeux.

Son fils gisait au sol, la chemise tachée de boue. Il portait surtout des blessures à la tête. Elle l’a transporté à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo où il est toujours admis. Son état de santé est jugé stable.

Calvaire

Rencontré sur son lit d’hôpital en présence de sa mère, Tirouven, en larmes, raconte son calvaire. « Mes deux camarades me taquinaient souvent. Vendredi, l’un d’eux m’a giflé et m’a donné un coup de pied sans aucune raison. Je suis tombé au sol. En me relevant, un autre m’a projeté à nouveau au sol et il m’a lancé une pierre à la tête. Je ne veux plus aller à l’école. À chaque fois, mes deux camarades se moquent de moi et ça me blesse », raconte l’adolescent.

Devi, de son côté, ne cache pas sa colère. « Mon fils aurait pu mourir si je n’étais pas arrivée à temps. Il ne pouvait pas marcher et portait des blessures. Quand j’ai vu mon fils dans cet état, j’e me suis mise en colère et j’ai réclamé des comptes à l’établissement, mais la responsable n’a pu me donner une explication plausible. Après avoir vécu un calvaire dans ce collège, mon fils ne veut plus y retourner et j’effectue des démarches pour le transférer dans un autre établissement. Il a subi un scan et, fort heureusement, il n’a rien de grave. Je souhaite que des actions sévères soient prises. Si zordi mo zanfan viktim, dimin li kapav enn lot dimoun so zanfan. Li bien trist ki an 2018 ankor ena sa bann zafer la », fulmine Devi.
Sollicité pour une réaction, un responsable du ministère de l’Éducation explique qu’une enquête est en cours.

«  Le ministère s’est saisi du dossier et on suit l’affaire de très près. Vu qu’une enquête est en cours, on attend ses conclusions », explique le responsable. Une enquête policière a également été ouverte.

 

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