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Violence à l’école : une mère souhaite que sa fille menacée par des élèves soit transférée dans un autre établissement scolaire

joanita La jeune fille ne veut plus retourner au collège.

Joanita, une habitante de Pointe-aux-Sables et âgée de 38 ans, a sollicité l’aide de la rédaction pour sa fille qui a été menacée au cutter par d’autres élèves du collège. Les faits se sont déroulés pendant la récréation, selon la mère de famille visiblement éprouvée par l’incident qu’a vécu  sa fille âgée de 12 ans. « Depuis cet incident, ma fille refuse de se rendre au collège. Elle est effrayée à l’idée de subir des représailles. Durant la récréation, un groupe d’élèves l’a invitée à venir dans une classe située à l’étage supérieur. Ensuite, elles l’ont immobilisée pour la menacer », raconte Joanita.

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La mère explique que sa fille a été agressée précédemment par le même groupe d’élèves, mais cette énième menace est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. « Nous avons consigné une plainte au poste de police de la localité en espérant que les mesures nécessaires soient prises. De plus, nous avons entamé les démarches auprès du ministère pour que ma fille puisse être transférée, mais nous attendons toujours. J’espère sincèrement que le nécessaire soit fait parce que la période d’examens approche à grands pas » dit-elle. « À ce jour, nous n’avons reçu aucune réponse du ministère», dit-elle en guise de conclusion.

De son côté, Deeneesh Seeharry, l’attaché de presse au ministère de l’Éducation, a expliqué que toutes les écoles sont avisées et savent quoi faire dans une telle situation.  « À notre niveau, le ministère est disposé à donner le support nécessaire pour canaliser le parent ainsi que l’élève où il le faut. Si besoin est, le ministère peut également proposer une médiation, car un établissement scolaire se doit d’être un lieu propice pour aider un enfant à canaliser son énergie correctement et à évoluer, » soutient-il. Il a aussi précisé qu’une enquête a été initiée par le ministère et qu’il y a des directives qui doivent être suivies. « Si tel n’est pas le cas, la personne concernée devra assumer ses responsabilités et, si nécessaire, des sanctions disciplinaires seront prises. Je tiens aussi à faire ressortir que le ministère dispose depuis deux ans d’un Health and Wealth Directorate Mauritius pour aider et encadrer l’enfant afin de lui apporter un soutien », a-t-il déclaré.

 

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