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Violence envers les enfants : 1 538 cas de moins enregistrés en un an 

Sur les trois dernières années, une baisse du nombre de cas de violence envers les enfants a été notée. Selon les données officielles du ministère de l’Égalité des genres, le chiffre enregistré entre janvier et novembre 2021 est de 4 379. Ce qui représente une baisse de 1 538 cas vu qu’il y en a 5 917 qui ont été répertoriés en 2020. Si on compare l’année 2021 à 2019, la baisse s’élève à 1 846. 

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Des hauts fonctionnaires du ministère l’attribuent au fait que les officiers de la Child Development Unit (CDU) ont été sur le terrain tout au long de l’année écoulée. « Ils ont mené des campagnes de sensibilisation et de prévention très agressives », avancent-ils. 

Ils soulignent que les officiers se sont appuyés sur la promulgation de la Childrens’ Act dans le cadre de ces campagnes de dissuasion. « Nous sommes satisfaits du travail de terrain que nous avons mené durant toute l’année. Les statistiques démontrent que les choses changent », poursuit-on au niveau du ministère. 

Mais les officiers de la CDU ne comptent pas se reposer sur leurs lauriers. Les six bureaux que compte cette unité à travers le pays entendent bien mettre les bouchées doubles pour réduire davantage le nombre de cas de violence envers les enfants cette année. Ils comptent établir un plan de travail. Ils ont déjà entamé un ciblage des régions dans lesquelles ils mèneront des campagnes de sensibilisation durant l’année. 

Interrogée sur ces chiffres officiels qui semblent encourageants, à première vue, l’Ombudsperson for Children, Rita Venkatasawmy, souligne l’importance de poursuivre la sensibilisation des parents. « Heureusement que les cas d’actes de violence envers les enfants sont dénoncés. Il faut également promouvoir une culture de paix au sein des familles », conclut-elle. 

Rita Venkatasawmy a fait une parenthèse, parlant du « shelter » situé au centre du pays qui est dans le viseur de la CDU depuis l’année dernière. L’abri était sur le point de fermer ses portes à la suite d’une visite surprise des officiers du bureau de l’Ombudsperson for Children. La direction du shelter a revu son fonctionnement et elle a réduit le nombre de pensionnaires. « Nous avons fait une visite surprise. Il y a désormais moins d’enfants et la situation est plus gérable », assure Rita Venkatasawmy. 
 

 

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