Elle est enceinte de six mois et attend des jumeaux. Mais son concubin l’a chassée de chez lui. Désemparée, Wendy ne sait plus à quel saint se vouer.
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Cet homme qui l’a chassée, Wendy (prénom fictif), 19 ans, l’aime toujours. Quand il a fallu faire un choix, Wendy n’a pas hésité à quitter le toit conjugal pour aller vivre avec son concubin, 22 ans, maçon de métier. Aujourd’hui, enceinte de six mois, elle est livrée à elle-même.
Fille unique d’une famille qui compte six enfants, Wendy a connu l’homme, dont elle est tombée amoureuse, il y a un an. Ses parents ne voyaient pas d’un bon œil cette relation, surtout son père.
« Nous nous sommes connus à travers des amis communs. Au fait, j’étais l’amie des sœurs de cet homme et je me suis rendue chez lui plusieurs fois. Nous sommes tombés amoureux l’un de l’autre et avions des relations intimes », relate Wendy.
Sa mère ayant refait sa vie, Wendy habitait alors chez son père. Elle se disait qu’elle avait trouvé son prince charmant et n’a pas hésité à se jeter dans ses bras. Elle n’a pas tardé à tomber enceinte. « J’ai informé mes copains que j’attendais un enfant au deuxième mois de ma grossesse. Mon concubin était déjà père d’un enfant de trois ans qui vivait avec lui. L’enfant était le fruit d’une ancienne relation. Il m’a expliqué que son ex avait abandonné le toit avec son bébé. Il m’a proposé de me mettre en concubinage avec lui car j’étais enceinte et m’a dit qu’il veillerait sur notre futur bébé », confie-t-elle. Wendy décide d’abandonner le toit de son père. Son concubin habite chez sa mère et, selon Wendy, elle n’a jamais eu de problème ni avec lui ni avec la sœur de ce dernier.
Surprise et heureuse
Afin d’assurer le bon déroulement de sa grossesse, Wendy suit régulièrement des traitements à l’hôpital, d’autant plus qu’elle est anémique. Au cinquième mois de sa grossesse, le médecin lui annonce qu’elle porte des jumeaux. Elle est à la fois surprise et heureuse. « Mon concubin est quelqu’un de correct. Il avait une bonne conduite et nous menions une vie de prière », raconte-t-elle.
Mais la vie de Wendy prend une autre tournure le lundi 22 mai, vers 19 heures. Son concubin et elle se disputent. Le conjoint lui donne une gifle au visage. Il lui demande aussi de quitter son toit, sinon il la mettrait de force à la porte. Elle ne veut pas retourner chez son père par peur d’essuyer ses reproches. Elle se dirige alors vers le poste de police de la localité pour porter plainte. N’ayant aucune place pour dormir, elle est placée dans un foyer pour femmes en détresse.
Wendy a étudié jusqu’à la Form III. N’ayant appris aucun métier, elle est prise au dépourvu. « Mon copain et moi vivions dans une chambre en tôle dans des conditions difficiles. Sa maison ne compte que deux pièces où vivotent neuf personnes. Il avait fait construire une chambre en tôle où nous habitions », ajoute-telle, amère.
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