Violence domestique : une femme enceinte agressée au sabre

La violence domestique envers les femmes se poursuit. Le 12 mars dernier, un homme aurait tenté d’agresser sa compagne avec un sabre, tandis qu’un autre a menacé son épouse, persuadé qu’elle a un amant.

Deux femmes ont porté plainte à la police contre leur conjoint respectif pour violence domestique. La police a agi promptement. Les agresseurs ont été arrêtés et placés en détention.

À Tranquebar, une femme de 39 ans, qui travaille comme bonne à tout faire, a consigné une déposition au poste de police de Pope Hennessy jeudi dernier. La victime, enceinte de trois mois, a indiqué aux policiers avoir été malmenée  par son concubin, un maçon de 23 ans avec lequel elle vit depuis une année. Le jeudi 12 mars, elle était sur son lieu de travail, à Tranquebar, quand son concubin a débarqué avec un sabre. Il lui a demandé avec véhémence de sortir. Une fois à l’extérieur de la maison, son concubin l’a saisi par le cou et l’a trainée sur la route sans qu’elle ne sache la raison de sa colère.

Quand elle a crié à l’aide, des membres du public qui se trouvaient à proximité ont volé à son secours, dont son employeur, qui a tenté d’arracher le sabre des mains de l’agresseur. En ce faisant, il s’est blessé à la main gauche, mais il a été capable de transporter la victime dans sa maison. Blessée au coude, elle a, cependant, refusé de subir un examen médical. Le concubin a été arrêté et le sabre sécurisé.

Accusée d’infidélité

Le même jour, une mère de six enfants, âgée de 39 ans, a consigné une déposition au poste de police de Pailles pour breach of Protection Order contre son époux âgé de 40 ans. Les relations dans ce couple marié depuis 18 ans ont commencé à se détériorer en 2014. Les conflits étaient monnaie courante.

Dans la journée du 12 mars, aux alentours de 11 h 30, alors qu’elle se trouvait à la maison, une dispute a éclaté. Le mari, d’un ton agressif et menaçant, aurait demandé à son épouse : « Ar ki to pe koze lor telefonn koumsa, taler mo touye twa. » La victime, consciente du mauvais caractère de son époux, n’a pas prononcé un mot afin de ne pas envenimer la situation. Cependant, son mari a continué à la provoquer. Il a utilisé un langage injurieux à son égard, puis lui a reproché d’avoir un amant.

De peur qu’il ne mette ses menaces à exécution et craignant pour sa sécurité et celle de ses enfants, la femme a téléphoné à la police. Elle a produit une copie de son Protection Order. Son époux est derrière les barreaux.