Violence domestique : les deux concubins portent plainte 

Kersley L., le concubin de Natasha (prénom modifié), dément les allégations de violence domestique de celle-ci. « Je l’ai mordue, car elle m’avait immobilisé au sol et me frappait avec l’aide de mon fils », raconte-t-il. Le récit de Natasha avait été publié dans Le dimanche Hebdo la semaine dernière.

Après avoir partagé vingt-trois années avec la mère de ses deux enfants, Kursley L. veut se séparer d’elle. Âgé de 42 ans, il réfute les allégations de celle-ci. Dans la journée du mercredi 4 janvier, le couple s’est disputé. Natasha allègue que son concubin ivre l’a agressée, parce qu’elle avait allumé un ventilateur. Ce dernier a une version différente de l’histoire.

« La raison de notre dispute est que je suis tombé sur plusieurs messages qu’a envoyés ma femme à d’autres jeunes hommes. Lorsque j’ai évoqué le sujet, la tension est montée. Nous avons discuté et la situation a dégénéré après qu’elle ait appelé notre fils pour me frapper. Kouma monn koumanss koze, linn fer rod mo garson pou bat mwa », raconte Kursley L.

Ce dernier ajoute qu’il a reçu plusieurs coups de poing de sa femme et de son fils. « Je suis tombé. Ma femme m’a immobilisé. Et ils ont continué à me frapper. Mo garson inn pran enn kouto e inn rey mwa lor mo zepol. Letan mo trouv sa pe arive, monn oblize mord mo fam pou ki li larg mwa », relate-t-il.

Selon ce père de deux enfants de 18 et 20 ans, ce n’est pas la première fois que sa femme est infidèle. « Récemment, elle avait envoyé plusieurs photos obscènes à un homme. Celui-ci les avait partagées avec des proches de la famille. J’ai en ma possession les preuves qui attestent ce que j’avance. »

Il poursuit que son fils « touzour pran par so mama. Pa premier fwa mo gayn bate ek zot. Tou mo fami e kamarad kone ki mo pase. Enn malign sa ».

Après la dispute le mercredi 4 janvier, Kursley L. a été le premier à porter plainte pour violence domestique. Natasha, avait répondu devant le tribunal de Bambous, le vendredi 13 janvier, d’une accusation provisoire de violence domestique. Elle a fourni une caution et a été libérée. Le lendemain, elle a porté plainte pour violence domestique contre son concubin.