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Violence domestique et harcèlement : son concubin lui en ferait voir de toutes les couleurs

Valérie La trentenaire dit être une femme battue.

Une femme âgée d’une trentaine d’années affirme que son concubin lui a fait servir une mise en demeure pour lui réclamer la maison qu’il lui aurait achetée. Elle se dit également victime de violence domestique.

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Valérie (prénom modifié) est exaspérée. Cette habitante de Flic-en-Flac âgée d’une trentaine d’années vit en concubinage depuis mars 2009. « Nous avons un enfant qui est aujourd’hui âgé de sept ans », confie-t-elle. Elle affirme que son compagnon lui a acheté une maison à Flic-en-Flac. « Il me l’avait offerte », soutient-elle. Selon ses dires, il lui aurait même promis le mariage durant la même année.

Mais au fil du temps leur relation aurait commencé à se détériorer. « Depuis 2012 nous avons de nombreux conflits conjugaux. Je suis également une femme battue. J’ai obtenu un Protection Order contre mon concubin. » Ce dernier ferait le va-et-vient chez elle.

Depuis ces querelles, il aurait commencé à lui réclamer un remboursement pour la maison qu’il avait achetée. « J’ai vendu l’appartement que je possédais dans le centre de l’île et je lui ai remboursé la maison par un virement bancaire », lâche Valérie. Elle dit détenir tous les reçus en bonne et due forme.
Or, dit-elle, « malgré cela, il continuait à me harceler ». Selon l’habitante de l’Ouest, elle aurait plusieurs fois porté des plaintes au poste de police de Flic-en-Flac, mais aucune mesure n’aurait été prise.

Un beau jour, Valérie a appris que son concubin lui a servi une mise en demeure et qu’il a juré un affidavit en Cour pour lui réclamer la maison. « Comment c’est possible ? Si je lui ai remboursé la valeur de la maison, pourquoi me réclame-t-il toujours le bâtiment ? » s’interroge-t-elle. « Je souhaiterais avoir des conseils à ce propos car j’ai un enfant à ma charge », dit-elle.

Sollicité, Me Bala Mukan explique qu’en principe, si les dires de la plaignante sont véridiques, la maison lui appartient bel et bien. « Si ses propos sont vrais, nul ne pourra lui réclamer quoi que ce soit et exiger d’elle qu’elle quitte la maison » insiste l’avocat. Toutefois, avant qu’il puisse se prononcer sur cette affaire et conseiller Valérie, il précise qu’il devra consulter tous les documents que cette dernière détient.

 

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