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Violence domestique : des peines plus sévères envisagées

Anju Somrah, une habitante de Flacq, âgée de 35 ans, avait bénéficié d’un Protection Order contre son mari violent.

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Ce qui n’a pas empêcher son conjoint de s’approcher d’elle et de la poignarder à mort. La ministre de l’Égalité des genres Fazila Daureeawoo est déterminée à rendre la loi « encore plus sévère si nécessaire ».

« S’il faut revoir la Protection from Domestic Violence Act nous le ferons », a martelé Fazila Daureeawoo qui prenait la parole lundi matin à un forum organisé par le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique. Elle réagissait au drame qui s’est produit dimanche.

Dans des circonstances encore indéterminées, Sudhir Somrah a tué sa femme avec une arme blanche. La ministre de l’Égalité des genres s’est dit choquée par tant de violence. « C’est un cas de trop. À la lumière des conclusions de l’enquête, nous déciderons d’un éventuel durcissement de la loi pour une meilleure protection des victimes. C’est une situation d’autant plus préoccupante que la jeune femme avait un Protection Order », a-t-elle fait ressortir.

Sudhir Somrah, le mari, avait même passé huit jours en prison pour non respect de cet ordre de la cour.

La Protection from Domestic Violence Act a été revue à plusieurs reprises. Parmi les principaux changements, le durcissement des condamnations. Une peine de prison pour une durée maximale de cinq ans en cas de récidive est prévue.

 

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