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Violence conjugale : une doctoresse brise le silence après quatre années de souffrance

  • Le mari, un médecin, aurait un faible pour prostituées et sex toys 

Une doctoresse de 34 ans a porté plainte contre son époux, le mardi 27 décembre, au poste de police de Quatre-Bornes. Elle a décidé de briser le silence, après quatre années de souffrance. Cette mère d’un enfant de deux ans, accusé son mari, aussi médecin, de violence conjugale. L’homme, qui travaille dans le service public, aurait aussi un faible pour les prostituées et les ‘sex toys’.

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Elle ne veut plus garder secrets les actes de violence qu’elle dit avoir subis aux mains de son mari. Séparée de son époux depuis un an et en instance de divorce, la jeune femme a décidé de tout déballer. Dans une déposition à la police de Quatre-Bornes, elle a raconté son calvaire. 

Le cas le plus récent remonte, selon elle, à la soirée du jeudi 9 septembre 2021, un an après la naissance de leur enfant. Elle raconte que cette nuit-là, son époux avait pris le volant en état d’ébriété. C’était après un dîner chez ses parents. Selon elle, pendant le trajet, une dispute a éclaté entre eux, justement parce que son mari conduisait alors qu’il était ivre. La jeune femme disait craindre pour leur sécurité. Le médecin se serait alors énervé et lui aurait lancé « kan nou arive, to pou kone la ». 

Une fois à la maison, alors que la femme ouvrait le portail, l’époux aurait foncé la voiture sur elle avant de freiner à quelques centimètres d’elle. Il serait ensuite sorti de la voiture et l’aurait giflée, avant d’essayer de l’étrangler. Selon la jeune femme, elle se serait évanouie.

Dans sa déposition, la jeune femme a aussi expliqué que les coups et la violence verbale de son époux remontent bien avant la naissance de leur enfant. En octobre 2018, par exemple, alors qu’elle s’occupait des corvées ménagères, son époux l’aurait étranglée et violentée, car elle n’était pas prête pour aller faire du shopping. « Fer vite, mwa ki mari isi », lui aurait lancé l’époux.

Giflée et étranglée 

Un mois plus tard, rebelote. La jeune femme raconte qu’elle se préparait pour aller dîner chez ses beaux-parents, qui habitent au premier étage du bâtiment, lorsque le médecin est arrivé. Ivre, l’époux se serait jeté sur elle, l’aurait giflée, avant de l’étrangler. Sa belle-famille l’avait sortie des griffes de cet homme violent.

En raison de l’attitude et de la violence de son époux, la doctoresse confie avoir mené sa petite enquête. Elle a appris que son époux avait souvent recours aux services de prostituées. Aussi, il possédait des ‘sex toys’, qu’il aurait commandés sur ‘Adult Toys Mauritius’ via Instagram. À savoir que l’importation de ‘sex toys’ est interdite par la Mauritius Revenu Authority.  

La jeune femme souhaite que la police mène une enquête approfondie à la lumière des informations qu’elle a fournies. Selon elle, c’est en raison de leur statut professionnel qu’elle n’a jamais fait de déclaration. Mais très tourmentée par ce qu’elle dit avoir vécu, elle n’a eu d’autres choix que de sortir de son mutisme. 

 

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