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Violence conjugale : elle soupçonne son ex-mari d’avoir incendié sa maison

Depuis l’incendie, Elvina n’a plus ni lit ni armoire.

Elle vit dans la peur. Elvina, une mère de famille de 46 ans, craint pour sa sécurité après que son ex-époux a menacé de s’en prendre à sa vie. D’ailleurs, elle allègue qu’il aurait mis le feu à leur maison, sise à l’avenue Corps De Garde, Stanley, Rose-Hill, en février dernier. La quadragénaire habite à l’étage tandis que son ex-mari, de qui elle est séparée depuis quatre ans en raison de sa nature violente, occupe le rez-de-chaussée. Elle a porté plainte à la police. 

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L’incendie s’est produit le 5 février dernier. Dans sa plainte à la police, elle a expliqué avoir été alertée par sa fille, une collégienne de 15 ans, vers 10 h 45. Lorsqu’elle s’est rendue sur place, vers 11 h 45, Elvina a été confrontée à l’horreur de voir une partie de sa maison réduite en cendres, avec tous ses meubles et effets personnels, d’une valeur estimée à Rs150 000, consumés par les flammes. 

Les soupçons d’Elvina se sont rapidement tournés vers son ex-mari, âgé de 48 ans. L’ancien couple a partagé 25 ans de vie commune. « À maintes reprises, j’ai été victime de violence conjugale, mais chaque fois que je me tourne vers la police de Stanley, ma doléance n’est pas prise au sérieux. Ils me disent simplement de laisser tomber et ils vont parler avec lui. Je crains que cela ne se termine par ma mort un jour. ‘Mo ex-mari inn dir mo tifi : ‘enn zour to pa trouv to mama, to pou kone monn pran li, mo aksepte al prizon’ », dit-elle. 

Après l’incendie, la police et l’équipe du Scene of Crime Office se sont rendues sur les lieux. Les détails précis de l’origine de l’incendie et les preuves éventuelles de l’implication de l’ex-époux d’Elvina doivent encore être déterminés. Mais cette dernière est persuadée qu’il est l’auteur de cet acte. Selon elle, son ex-mari n’a de cesse de la tourmenter. Tant et si bien qu’elle a fait une demande de « Protection Order », qu’elle a obtenu le 6 mars 2024, pour une période de six mois. Malgré cela, son ex-mari continuerait de faire fi de la loi alors qu’il lui est interdit de l’approcher. « Tôt ou tard, il mettra ses menaces à exécution », craint-elle. N’ayant nulle part où aller, elle est contrainte de rester dans sa maison incendiée. Si elle a repeint les murs, elle est cependant contrainte de dormir sur un matelas au sol, n’ayant ni lit ni armoire.

La police de Stanley n’a toujours pas bouclé l’enquête dans cette affaire. Il nous revient que le numéro de téléphone d’Elvina a été mal écrit dans sa déclaration. Du coup, elle est demeurée injoignable jusqu’au mardi 7 mai 2024, lorsqu’elle s’est rendue au poste de police de Stanley pour rectifier son numéro de téléphone mal écrit.
 

 

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