La Barclays Bank a riposté, le 16 mars 2018, à la mise en demeure que lui a fait servir la présidente de la République, Ameenah Gurib-Fakim, dans laquelle elle soutient qu’il y a eu violation du secret bancaire.
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Dans sa réplique, à travers une mise en demeure le 16 mars dernier, la Barclays Bank rejette « toute responsabilité » suite à la publication des documents dans la presse.
Cette banque soutient que les allégations faites par la présidente sont « graves et sans fondement ». La Barclays compte se lancer dans une bataille juridique si la présidente maintient les exigences réclamées dans sa mise en demeure du 13 mars 2018. La banque a retenu les services de l’avoué Sivakumaren Mardemootoo.
Dans le document légal rédigé par l’avoué Gilbert Noël, la présidente de la République réclame à la Barclays Bank Rs 500 millions pour dommages et préjudices subis, après que ses relevés bancaires ont atterri dans le domaine public.
Elle a aussi évoqué la violation du secret bancaire d’une part, par la Barclays Bank et, d’autre part, par ses employés.
La présidente précise que la banque est régie par les lois mauriciennes et plus particulièrement par l’article 64 de la Banking Act de 2004 qui la contraignent à préserver la confidentialité de ses clients et de leurs transactions. Aussi, elle estime que ces présumés manquements lui ont causé des dommages et préjudices qu’elle évalue à Rs 500 millions.
Démission d’Ameenah Gurib-Fakim - SAJ : « Tout s’est bien terminé »
Le ministre Mentor, sir Anerood Jugnauth, trouve que tout s’est bien terminé. Il commentait la démission de la présidente Ameenah Gurib-Fakim au Indira Gandhi Centre for Indian Culture (IGCIC) lors de la fête de ougadi dimanche après-midi. « Tout s’est très bien terminé. Tout est correct », a-t-il affirmé.
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