Viol à Plaine-Sophie -La victime: «Il faut plus de caméras dans cette région»

La vie de cette Réunionnaise, domiciliée dans les hautes Plaines-Wilhems, a basculé le dimanche 5 juin dernier. Cette directrice d’entreprise ne souhaite pas revenir sur le calvaire qu’elle a vécu.

Elle bénéficie d’un suivi psychologique et essaie de se reconstruire. La victime du viol survenu à Plaine-Sophie dimanche 5 juin explique avoir reçu beaucoup de soutien de la part de la police et des autorités. « Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. C’est une région très fréquentée. Ce n’est cependant pas la première fois que des gens se sont fait attaquer là-bas. Il faut qu’il y ait plus de caméras de surveillance et une présence accrue de policiers en civil. J’ai vu des policiers qui patrouillent la région, mais il en faudrait un peu plus », dit-elle. « J’ai été bien encadrée depuis cette agression. Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont été présentes pour me soutenir et la police qui a travaillé d’arrache-pied pour mettre la main sur le suspect. Les enquêteurs n’ont laissé aucun détail au hasard. Ils ont fait un travail formidable ». La Réunionnaise a l’habitude de faire du vélo dans cette région. Elle fait le trajet Plaine-Sophie/Mare-aux-Vacoas/Grand-Bassin. Ce dimanche 5 juin, sa sortie a viré au cauchemar. La mère de la victime, à Maurice pour soutenir sa fille, demande que le suspect soit sévèrement puni. « Ma fille aurait pu mourir. Ce qu’il s’est passé est très grave », dit-elle.