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Viol à Plaine- Sophie - Jean-Marie Didier Bauda : «Enn move lespri inn pass dan mo latet»

Jean-Marie Didier Bauda Le jeune homme dit avoir été tenté par la victime qui faisait de la bicyclette.

Il dit avoir été tenté en voyant la victime faire de la bicyclette et a voulu avoir des relations sexuelles avec elle. Jean-Marie Didier Bauda, 32 ans et originaire de Vacoas, a été jugé coupable, vendredi, de viol en cour intermédiaire. Délit commis le 5 juin 2016 à Plaine-Sophie. La plaidoirie aura lieu le 14 juin 2018.

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« Mo regrete saki monn fer. Mo ti sou linflians ladrog sintetik, mo pa ti dan mo léta normal. Mo demann exkiz viktim ek lakour », a affirmé Jean-Marie Didier Bauda, dans le cadre du procès intenté à son égard devant les magistrats Raj Seebaluck et Niroshini Ramsoondar. La cour intermédiaire l’a reconnu coupable. La plaidoirie de son avocat est attendue le 14 juin 2018.

Six témoins ont été entendus. Marié et père de deux enfants, Jean-Marie Didier Bauda dit qu’il n’a pu résister en voyant sa victime faire de la bicyclette aux abords de Mare-aux-Vacoas dans la matinée du 5 juin 2016.

L’accusé était à moto. « Monn dir mo mem se enn mari zoli fam, pa fasil pou gagne sa fam la ». Il a ensuite garé sa moto et l'a attendue. « Enn move lespri inn pass dan mo latet ek enn tentasion finn pran mwa pou gagn relasion ar li ». Il s’est jeté sur elle et l’a entraînée dans les bois pour la violer.  Après avoir commis son forfait, il s’est enfui en laissant son sac sur les lieux. La victime s’est mise à courir dans la direction opposée, pieds nus, à travers les buissons, n’ayant qu’un T-shirt et une veste pour seuls vêtements. Se retrouvant en face de Mare-aux-Vacoas, elle s’est jetée à l’eau pour se rendre sur l’autre rive et s’est dirigée vers la route et est tombée sur un passant. En route, elle a croisé un véhicule de police et a relaté sa mésaventure aux policiers.

Dans son réquisitoire, Me Anuradha Purryag-Ramful, Acting Principal State Counsel, a plaidé pour une peine maximale. Elle a également souligné le calvaire vécu par la victime. L’avocate a demandé que la cour ne montre aucune pitié face à ce genre de délits.

 

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