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Viol : Henri Claude François Manilall condamné à douze ans de prison

La déclarante avait porté plainte au poste de police de Vacoas.

Il avait sexuellement abusé une femme de 37 ans après une partie de beuverie. Henri Claude François Manilall, un habitant de Vacoas, âgé de 59 ans, a été condamné à douze ans de prison en cour intermédiaire pour viol. Il a donné avis d’appel. L’accusé avait nié le viol et avait maintenu que la femme était consentante. Incident survenu en octobre 2014. Un maçon, poursuivi pour non-assistance dans cette affaire, a quant à lui été disculpé.

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Henri Claude François Manilall, 59 ans, avait plaidé non coupable pour viol en cour intermédiaire. Le quinquagénaire était accusé d’avoir violé une femme de 37 ans, le 6 octobre 2014, dans une maison à Quinze-Cantons, Vacoas. Quant au maçon, âgé de 41 ans, il avait plaidé non coupable pour non-assistance à une personne en danger (culpable omission). Il était reproché d’avoir laissé la victime sur place et de ne pas lui avoir porté secours alors qu’Henri Claude François Manilall abusait d’elle.  

Le Deputy Master and Registrar (DMR), Raj Seebaluck, et la magistrate, Adeelah Hamuth, ont prononcé un verdict de culpabilité envers le quinquagénaire. Cependant, ils ont disculpé le maçon pour faute de preuves. Il ressort que la victime a été absente tout le long du procès. Cela, malgré les diverses tentatives de la police de la retracer. Elle n’a ainsi pas témoigné. 

Dans leur jugement, le DMR et la magistrate affirment qu’ils se sont appuyés sur la version d’Henri Claude François Manilall. Mais aussi les preuves scientifiques produites en cour. 

Dans sa déposition, Henri Claude François Manilall avait déclaré que le jour fatidique, il avait eu des rapports sexuels avec la déclarante après une partie de beuverie. Malgré le fait qu’il affirme que la femme était consentante, il dit l’avoir giflée à plusieurs reprises car elle luttait. « …mo finn demann madame la si mo capav gagn relasion sexuel avek li. Li finn akcepte et le tan mo finn coumencer li finn liter. Mo finn tap li de troi calot lor so figir… », a déclaré Henri Claude François Manilall dans sa déposition à la police. 

Ecchymoses et œil au beurre noir

Selon le DMR et la magistrate, c’est sans conteste que l’accusé a eu des rapports sexuels avec la victime. Malgré le fait qu’il plaide le consentement, la cour note qu’il a lui-même déclaré que la victime luttait pendant l’acte et qu’il a dû la gifler. Cet aveu de l’accusé mène clairement à la conclusion que la victime n’était pas consentante. 

De plus, la cour s’est aussi appuyée sur le rapport de l’examen médical de la femme qui démontre qu’elle avait des ecchymoses sur les bras mais aussi au visage. Elle avait également un œil au beurre noir. La déclarante avait soutenu, dans sa plainte à la police, que l’accusé l’avait ligotée et l’avait déshabillée de force avant d’abuser d’elle. 

D’autre part, le DMR et la magistrate n’ont pas manqué de faire ressortir qu’Henri Claude François Manilall détient un casier judiciaire chargé. Il a déjà été condamné pour divers délits, notamment délit de drogue, agression et vol avec violence, entre autres. Ils ont ainsi conclu qu’une peine de douze ans de prison serait justifiée dans ce cas.

 

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