Viol et séquestration: deux frères coupables d’abus sur deux sœurs

Dovic Sylvio Edmond, surnommé Taie, 28 ans, et son frère, David Sylvio Edmond, 24 ans, ont été reconnus coupables de viol, le jeudi 17 mars, en Cour intermédiaire. Ces deux habitants de Cité-Richelieu étaient poursuivis sous diverses charges dans cette affaire de séquestration et de viol, commis le 28 octobre 2007, à côté de la prison de Petit-Verger. Dovic Sylvio Edmond avait plaidé coupable de séquestration de deux sœurs, âgées de 43 et 41 ans, et du compagnon de l’une des deux sœurs, âgé de 34 ans. Il a aussi plaidé coupable d’attouchements sexuels sur l’une des sœurs et d’avoir violé l’autre. Il a également été jugé coupable de recel de Rs 300. De son côté, David Sylvio Edmond a plaidé coupable d’attentat à la pudeur et de séquestration. Il a plaidé non coupable sous une charge de recel de Rs 100. Toutefois, les magistrats Vijay Appadoo et Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus l’ont jugé coupable sous cette charge de recel. L’affaire a été ajournée au 22 mars pour des plaidoiries. Les deux victimes relatent qu’elles se trouvaient à proximité d’une discothèque à Coromandel. L’une d’elles était accompagnée de son compagnon. Il était 22 h 30. Tous trois cherchaient un moyen de transport pour rentrer chez eux. Vers 23 h 45, une voiture se présente sur les lieux. Ils négocient avec le chauffeur pour qu’il les dépose chez eux contre la somme de Rs 300. Finalement, le prix est ramené à Rs 200 pour le trajet jusqu’à Cité La Cure. En cours de route, la voiture embarque quatre autres personnes. Les occupants se serreront pour le reste du trajet. Toutefois, près de la prison de Petit-Verger, l’une des victimes remarque qu’on lui a volé son argent. L’un des passagers lui fait sortir de la voiture pour l’entraîner jusqu’à un buisson et la violer. Sa sœur, elle, a subi des attouchements alors qu’elle était dans la voiture. Dans une deuxième déposition, la sœur a soutenu avoir été victime de viol, mais qu’elle n’a pas souhaité en parler de peur que leurs proches découvrent qu’elles avaient bu des boissons alcoolisées ce soir-là. Le compagnon de l’une des sœurs est passé à tabac. Abandonnées sur place, les trois victimes se rendront au poste de police de La Tour Koenig pour porter plainte.