Faits Divers

Viol d’une retraitée de 72 ans : le suspect lynché et remis à la police

Veerananand Seenundun, recherché pour le viol d’une retraitée âgée de 72 ans habitant Vacoas, a été lynché par les habitants du quartier. Du coup, il a été soulagé de voir apparaître les policiers ! Il a été remis à la police samedi matin et il est passé aux aveux.

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Après l’agression sexuelle, les éléments de la Field Intelligence Unit de Curepipe, ainsi que plusieurs autres personnes de la localité où réside la victime, étaient à la recherche du suspect. Ce dernier, repéré dans le quartier samedi matin, a été interpellé par plusieurs personnes, dont certains membres de la famille de la victime, qui ont voulu avoir des explications sur son comportement. Ensuite, les esprits se sont rapidement échauffés et le suspect a été roué de coups. Ses tentatives de prendre la fuite se sont avérées vaines. 

Le suspect, dans un sale état, a été remis aux éléments de la FIO arrivés sur place. Visiblement soulagé de voir apparaître les policiers, il a déclaré : « Si zot pa ti vini, mo ti kapav mor. » 

Durant son interrogatoire, il a avoué son forfait en expliquant avoir agi sous l’effet de l’alcool. Dans un premier temps, Veerananand Seenundun a été conduit au poste de police de Vacoas et peu après, il a été conduit à l’hôpital de Candos pour recevoir des soins. 

De son côté, la victime, toujours admise à l’hôpital, où elle se remet lentement de son agression, a gardé toute sa lucidité. Elle raconte le déroulement de son agression à son domicile jeudi après-midi. Le suspect, qu’elle connaît, a fait irruption dans sa maison. La victime raconte : « Garson la inn vinn ouver laport. Mo ti pe asize lor sofa. » Surprise de constater que l’homme s’est introduit chez elle sans sa permission, elle lui a demandé le but de sa visite. Le suspect ne lui a pas répondu et s’est jeté sur elle. « Li pann dir nanier. Li nek inn pran mwa ek linn zet mwa lor lili. » Il a abusé de la vieille dame, qui s’est mise à crier.  Puis, voyant qu’elle se débattait, l’agresseur a pris la fuite. « Linn galope linn ale, lerla monn santi mwa gagn feb », dit-elle.

La victime s’est levée, puis elle est partie voir sa fille, qui habite non loin de là. « Mo mama inn marse inn vinn get mwa. Linn rakont mwa kin arive. Monn panike, mo mem pa kone ki pou fer », raconte la fille. Les deux femmes sont retournées au domicile de la victime et la police de Vacoas a été alertée. 

« Je connais ce jeune homme, ainsi que ses parents. Il réside dans diverses maisons de la localité », explique la victime.

 

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