Viol d’une étudiante kenyane : un homme qui fréquente le même campus suspecté

La police de Flic-en-Flac tente de faire la lumière sur le viol d’une étudiante kenyane de 18 ans survenue aux petites heures du samedi 2 avril dernier. Les enquêteurs ont procédé à l’arrestation d’un suspect. Il s’agit d’un étudiant de 22 ans qui a été interpellé le jour même de l’agression. Il a comparu en cour de Bambous pour sa mise en accusation provisoire.  Les policiers sont en présence de la version des faits de deux amies de la victime. Elles ont expliqué que vendredi soir, toutes trois se sont rendues dans un pub à Flic-en-Flac.

Quand elles ont quitté les lieux, les étudiantes ont cherché une voiture pour les ramener au campus de leur université. C’est ainsi qu’elles sont montées dans la voiture d’un jeune homme de 25 ans avec qui elles venaient de faire connaissance. Tandis que ses copines se sont installées à l’arrière de la voiture, la victime a pris place sur le siège avant passager. Cependant, arrivées à destination, ce sont seulement les deux amies de la victime qui sont descendues de la voiture. En effet, la jeune fille de 18 ans a décidé de rester avec le conducteur. Toutefois, en cours de route, ayant changé d’avis, elle a sauté de la voiture en marche. C’est à ce moment-là qu’un autre véhicule s’est arrêté. Au volant se trouvait un étudiant qui fréquente la même institution tertiaire que la jeune femme. Il l’aurait aidé à monter à bord, puis l’aurait violé. Le suspect, a indiqué la victime dans sa plainte, l’a ramené au campus où elle a relaté ce qui s’était passé à ses amies.

Plus tard dans la journée du 2 avril, la police a pu retracer le chauffeur  qui réside dans un village de l’Est. L’homme de 25 ans a été interpellé et soumis à un interrogatoire. Il a expliqué aux enquêteurs que la jeune femme et lui comptaient passer du bon temps, mais elle a changé d’avis. C’est alors qu’elle a ouvert la portière de la voiture aux environs de Cascavelle. Le chauffeur a soutenu n’avoir fait aucun mal à la Kenyane et affirme qu’il ne l’a pas enlevé contrairement à ce qu’elle a indiqué aux policiers. Après son interrogatoire, il a été autorisé à partir.